Relief funéraire

Tête de femme, tournée vers la droite

Égypte > région memphite > Giza, probablement

L'âge classique > Ancien Empire  > IVe dynastie, probablement

[voir chronologie]

Calcaire

H.  29 CM : L.  23,5 CM : Ep. : 11,5 CM

Co. 943

 

Commentaire

Etat de conservation

Fragment de relief arraché à une paroi.

Les multiples inclusions présentes dans ce calcaire de type coquillier (principalement du plancton), les cristallisations de sel visibles en surface et quelques éclats ont pour conséquence que la finesse des traits du visage se devine plus qu’elle ne se voit.

Aucune polychromie n’a été constatée.

Description

Provenant en toute vraisemblance d’un mastaba, le profil représenté est celui d’un jeune dignitaire, certainement une femme. Seule la tête subsiste, sectionnée au niveau du cou.

Tourné vers la droite, le personnage portait une perruque à longues mèches fines. Bien que tronquée dans sa partie inférieure, ce modèle de perruque correspondait plus probablement à une coiffure féminine, dont deux mèches pendent de chaque côté du visage. Le nez, la bouche et le menton imberbe du personnage sont délicatement sculptés. L’œil grand ouvert, figuré de face, est épuré de tout détail.

Les dimensions sont légèrement en dessous de la grandeur nature, offrant au spectateur contemporain l’illusion d’une rencontre face-à-face. 

Le type de pierre rappelle le calcaire à nummultites et plancton de Giza, ce qui pourrait être un indice quant à la provenance de ce fragment de bas-relief.

Inscription

Anépigraphe

Historique

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Boreux 1913 : Hôtel Biron, 262, "Bas relief fragmentaire en calcaire très troué. Profil (tourné vers la droite) d’un personnage coiffé de la longue perruque. Ce morceau, qui est coupé au ras du cou, provient d’un mastaba de l’Ancien Empire 26 cent. x 22. Estimé deux cents francs."

Donation Rodin à l'État français 1916.

Commentaire historique

Le relief fut exposé à l’hôtel Biron, parmi les chefs-d’œuvre de la collection égyptienne, là où Charles Boreux le décrivit à l’été 1913 dans l’inventaire qu’il fit en vue de la donation à l’État français.

 

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