Matière et technique

La couture qui court au centre de la cavité médullaire de l’os constitue un signe distinctif des métapodes. L’examen macroscopique de notre fragment d’applique a permis à F. Poplin de conclure à l’emploi de la face postérieure d’un métatarse de bœuf. Légèrement plus étroit que le métacarpe, le métatarse, qui possède l’avantage d’offrir une diaphyse assez droite, a aussi été mis à profit pour les appliques sculptées de divinités marines, Co. 2169 et Co. 2268.

 

Le bord senestre montre des stries de sciage, tandis que des traces de raclage subsistent sur les chants supérieur et inférieur de la pièce. La surface des bords internes a également été raclée, puis abrasée, comme en témoignent les courtes stries en biais.

 

Le relief assez mal dégagé du fond, est cerné de profondes entailles faites au burin, dans le but de l’accentuer au maximum. Les traces d’outils sont particulièrement visibles sur les plis du drapé. Le maniement un peu trop vif des lames a généré des arrachements de matière. Le lustre des parties les plus en volume a en grande partie estompé les stigmates liés au façonnage.

Modification matérielle

Aucune.

Etat de conservation

Le bord dextre de cette applique est cassé en biais. La teinte jaune de la face principale prend des accents ocre clair au revers. Une patine jaune foncé recouvre les parties les plus en saillie du relief. Une coloration brune s’observe au centre de la cavité médullaire. Des petites taches brunes se notent aussi par endroits.

Restauration

Aucune.

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