Époque impériale
Isis lactans
Comment
State of preservation
Incomplet. La figure est acéphale, la bélière est brisée et la vasque est lacunaire.
Description
Isis lactans
Époque impériale
Comment
State of preservation
Incomplet. La figure est acéphale. La vasque est manquante mais un fragment de l’épaule de la lampe est conservé.
Description
Isis lactans
Comment
State of preservation
Incomplet. La figure est acéphale et la bélière est brisée.
Description
Tête d'Isis (?)
Époque impériale
Comment
State of preservation
Incomplet. Seul l'avers de la tête est conservé.
Description
Tête féminine couronnée
Époque ptolémaïque
Comment
State of preservation
Etat incomplet. Le corps manque.
Description
Eros
Époque ptolémaïque
Comment
State of preservation
Incomplet. La figure est acéphale, l’aile gauche manque et les jambes à partir des genoux sont lacunaires.
Description
Tête d'Harpocrate couronné
Comment
State of preservation
Incomplet. Tête brisée à la base du cou. Un éclat à droite de la couronne est restauré. Le sommet du pschent et le bord de la rosette droite sont ébréchés.
Description
La tête, conservée jusqu’au cou, se présente de face, et semble dépourvue de toute expressivité. Le personnage porte une coiffe très lourde composée de deux couronnes de fleur larges que maintient, à l’horizontale, un triple ruban décoré de six boutons dans la partie inférieure et d’un uraeus sortant d’une fleur au centre. Les extrémités du ruban portent un fleuron (ou une rosace). Le pschent, couronne de Haute et de Basse Egypte, de taille réduite, surmonte l’ensemble et est encadré de deux fleurs. Le personnage a un visage juvénile, de forme ovale, à la chevelure longue et bouclée passée derrière les oreilles, le cou étant marqué du « collier de Vénus ».
Harpocrate, ou « Horus l’enfant », est une divinité égyptienne de la sphère osiriaque, fils d’Isis et d’Osiris. Très populaire à partir de l’époque ptolémaïque, il intègre le panthéon grec comme fils d’Isis et de Sérapis, quittant ainsi la sphère d’Osiris. Bien que « synnaos theos », c’est-à-dire qu’il ne fait que partager l’espace sacré du temple d’Isis et/ou Sérapis, il connait une popularité croissante, dont témoigne l’important nombre d’images du dieu, en particulier dans la sphère alexandrine.
Les images elles-mêmes sont témoins de l’intégration d’un dieu égyptien, qui garde plusieurs de ses attributs d’origine, dans le panthéon hellène. Il a d’ailleurs été proposé que la fondation, sous le règne de Ptolémée IV Philopatôr (222-204 av. J.-C.), d’un sanctuaire à Harpocrate au sein du temple de Sérapis à Alexandrie ait pu influer, en tant qu’acte officiel, sur l’image d’un Harpocrate hellénisé (Ballet 1998, p. 220).
La tête Co. 6123 représente Harpocrate affublé de la double couronne pharaonique, néanmoins dépourvu de la mèche de l’enfance, un de ses attributs habituels. Cette figurine en propose une version hellénisée, la couronne de fleurs et la longue chevelure bouclée tenant davantage de l’iconographie grecque. Le style du visage, idéalisé et inscrit dans un ovale, aux yeux détourés par des paupières épaisses et saillantes, est proche de celui des Tanagréennes alexandrines (Fischer 1994, pl. 11 à 13). La débauche d’attributs enfin, ici la superposition de deux couronnes de fleur, de rubans, de fleuron et du pschent, relève davantage des caractéristiques iconographiques et stylistiques de l’époque impériale en Egypte, ce qui permet de proposer pour cette œuvre une datation assez basse, entre le Ier siècle av. J.-C. et le IIe siècle de l’ère chrétienne. Il est difficile de trancher entre ces deux éléments. Peut-être pouvons-nous envisager qu’il s’agisse d’une œuvre de la fin de l’époque ptolémaïque ou du début de l’époque impériale au style rétrospectif ?
Les représentations en terre cuite d’Harpocrate sont très nombreuses à Alexandrie, où les figurines proviennent majoritairement des nécropoles orientales. Néanmoins, d’autres lieux ont livré du matériel coroplathique représentant le dieu enfant, comme Athribis, le Fayoum, ou encore quelques exemplaires découverts à Coptos par exemple. La répartition de ces représentations n’est pas homogène : elles sont presque absentes du Delta égyptien par exemple. En revanche, la popularité croissante d’Harpocrate permet l’exportation de son iconographie en dehors d’Egypte, à Délos, Myrina ou Tarse par exemple.
La finesse des traits, due au bon état du moule utilisé pour cette pièce, montre que la pièce est encore proche du prototype.
Tête de serviteur du culte d'Harpocrate
Comment
State of preservation
Etat fragmentaire. Seule la tête est conservée.
Description
Harpocrate au pot
Comment
State of preservation
Incomplet. Figure acéphale, les jambes manquent. Absence de revers.
Description
La figure est acéphale. Elle maintient de son bras droit un pot de miel contre sa hanche, dans lequel elle plonge sa main gauche. Il est possible de reconnaître l’attitude de l’Harpocrate au pot.
Harpocrate, ou « Horus l’enfant », intègre à l’époque ptolémaïque le panthéon hellène en tant que fils d’Isis et de Sérapis. D’abord synnaos theos, il connait une popularité croissante, que l’on constate notamment par l’abondance de documents le représentant, qui dépasserait même le nombre de représentations connues d’Isis à la même époque, du moins en coroplathie (LIMC IV). La fondation d’un temple à Harpocrate au sein du sanctuaire de Sérapis à Alexandrie, sous le règne de Ptolémée IV Philopâtor (222-204 av. J.-C.), a pu avoir, en tant qu’acte officiel, une influence dans le développement de l’iconographie hellénisée d’Harpocrate (Ballet 1998, p. 220).
Si les pouvoirs fertiles d’Harpocrate sont le plus souvent mis en exergue par une corne d’abondance, cette dernière a parfois été substituée à un pot. Michel Malaise identifie deux groupes principaux d’Harpocrate au pot : Harpocrate, le pot posé à côté de lui (Co. 2503) ; Harpocrate tenant le pot contre le flanc gauche, dans lequel il plonge la main droite afin d’en saisir le contenu comme ici, ou la main devant la bouche pour en manger le contenu (Co. 6019). La substance qu’Harpocrate puise dans ce récipient serait, d’après Michel Malaise, l’athèra, une bouillie réalisée à base de farine, dont les prêtres d’Harpocrate s’enduisaient le visage d’après des sources écrites tardives. Cette bouillie était distribuée au fidèles et servait à nourrir les enfants ou comme remède aux adultes. Ainsi, le pot, comme la corne d’abondance, constitue le symbole de la force nourricière d’Harpocrate, en particulier vis-à-vis des enfants. Les représentations de l’Harpocrate au pot, sont très fréquentes à l’époque impériale. Par ailleurs, le traitement du corps, peu soigné et assez schématique, invite à abaisser la datation aux premiers siècles de l’ère chrétienne.
Tête d'Harpocrate (?)
Comment
State of preservation
Incomplet. Seule la tête est conservée. Le revers manque. Les deux éléments rapportés sur le front sont lacunaires.
Description