Matière et technique

Bronze.

L’œuvre a été façonnée grâce à la technique de la fonte à la cire perdue. Le personnage et le socle ont été façonnés séparément. On note une différence de conservation selon la technique utilisée. Le dieu a été collé grâce à la technique de la cire perdue alors que le socle est constitué de plaquettes d’1 mm d’épaisseur martelées qui ont mieux résisté au temps. Les plaquettes sont parfaitement assemblées à tel point qu’aucune trace de soudure n’est visible.

L’intérieur du socle est rempli d’une matière minérale grise. Sorte de ciment ayant subi un chauffage élevé au moment de la soudure des faces.

Aucune trace de piquetage nécessaire au travail préparatoire habituel pour l’application d’une feuille de métal précieux n’est visible.

Modification matérielle

Suite à la restauration de 1956-1957, les tenons métalliques ont été remplacés par des pièces de cuivre et scellés dans le socle.

Etat de conservation

L’œuvre présente un état de conservation correct.

Les jambes étaient brisées au niveau des chevilles, mais une restauration en 1956-1957 a permis de les rattacher et consolider. On constate plusieurs pertes de matière (extrémités des plumes de la couronne, pied gauche, attributs des mains, côté droit de la base) ainsi que des fissures sur la base supérieure du socle.

Une perte de matière est visible du côté droit de la base. Elle est prolongée par une fissure sur l’arrière du socle. Un percement et une petite lacune ovale de fabrication se voient sur le revers du socle. L’œuvre est desquamée par un nettoyage chimique ancien. La surface actuelle se situe en-dessous de la surface d’origine. Sur le dessus du socle, une pièce de métal rectangulaire d’origine camoufle un défaut de fabrication.

Restauration

L’article de Jean Leclant de 1961 mentionne une première restauration durant l’hiver 1956-1957 par A. France-Lanord. L’œuvre a été nettoyée dans un bain décapant. Les deux parties ont été recollées, c’est-à-dire la divinité et son socle.

 

Une intervention sur l’objet a été menée en septembre 2008 par le Groupement IMBERT. L’œuvre a été dépoussiérée au chiffon électrostatique et nettoyée localement au white spirit. A été appliquée une couche de cire microcristalline (Cosmolloïd 80) en solution dans le white spirit (non désaromatisé), puis la statuette a été lustrée au chiffon doux.

< Retour à la collection