Egypte > Provenance inconnue
Époque romaine
H.13,2 cm: L. 8 cm
Faïence siliceuse
Co. 2310
Egypte > Provenance inconnue
Époque romaine
H.13,2 cm: L. 8 cm
Faïence siliceuse
Co. 2310
L'œuvre est en mauvais état de conservation. L’objet est cassé sur tous les côtés et très abîmé à l’arrière. La faïence s’est presque totalement détachée du revers. De nombreuses cassures et éclats dans la glaçure sont observés sur l’ensemble de l’objet.
L’image d’un cobra sculptée en haut-relief se dresse, de face. La bouche est fermée, le museau est finement sculpté, les yeux sont petits. Le capuchon est totalement déployé et est couvert d’écailles formant des lignes parallèles. Le corps du serpent vient s’enrouler derrière lui. Les écailles du reste du corps sont plus conséquentes et prennent la forme d’alvéoles. Le relief est soigné et rend précisément les détails anatomiques du reptile. L’arrière du relief est plat. Le serpent repose sur une ligne qui correspond à l’arête d’un mur. L’ensemble du relief est réalisé en faïence siliceuse glaçurée. Face avant et face arrière sont recouvertes de glaçure. On observe de très nombreuses traces noires sur le corps du serpent, notamment vers le bas du capuchon ainsi que sur le fond duquel le reptile se détache. Le disque solaire qui surmontait la tête du reptile ne subsiste qu’en négatif, la figure étant cassée dans sa partie supérieure.
Les serpents, et notamment les cobras, font partie des animaux emblématiques de la cosmogonie égyptienne. Nombre de divinités ont un cobra pour avatar à l’instar des déesses Mereseger, Ouadjet, ou Sekhmet, ou encore l’Uraeus et l’œil de Rê.
Ce fragment pourrait provenir d'un décor appliqué sur un grand vase d'époque romaine.
Réalisée en calcaire polychrome, une autre frise de cobra, ornement protecteur d'un édifice, est conservée dans les collections du musée (Inv. N° 3184).
Anépigraphe.
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
Donation Rodin à l’ État français en 1916.