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Protomé de lion

Support de mobilier ?

Provenance > Égypte ?
Datation > Époque romaine ?
H. 11,5 cm ; L. 3,8 cm ; P. 6,9 cm
Pierre dure, marbre ?
Co. 3108
 

Commentaire

Etat de conservation

L’objet, fragmentaire, présente un état de conservation moyen. Malgré une bonne préservation de la figure du lion, deux cassures sont à noter : au-dessus de la figure du lion et sous la crinière. De nombreuses épaufrures sont visibles et de la terre d’enfouissement est encore incrustée dans les incisions les plus profondes.

Description

Cette sculpture fragmentaire représente une tête de lion détaillée jusqu’à la crinière de l’animal. Les autres surfaces conservées ne sont pas décorées, mais laissés lisses. La tête de l’animal, quasi-symétrique, est particulièrement bien détaillée, au moyen d’incisions et du travail des volumes. La figure apparaît massive, une impression accentuée par un front plat parfaitement dans l’alignement du museau. Seules deux petites oreilles en pointes se détachent. Le museau est particulièrement épais, cachant quelque peu les deux yeux de l’animal. Le traitement de la gueule participe grandement à cette impression de masse, grâce à un traitement de la matière très en surface. L’artiste a ici cherché à conférer un aspect féroce à l’animal, en le représentant gueule entrouverte, laissant percevoir deux crocs imposants de part et d'autre de la bouche. Enfin, la crinière du lion est très peu développée. Présente au niveau du collier et très légèrement visible sous les oreilles, elle est signifiée au moyen d’incisions et d’un léger relief.
 
La base et l’arrière de la sculpture sont plans, suggérant que la tête de lion faisait partie d’un élément originellement posé au sol et contre un mur. Des supports ou des éléments de mobilier, en marbre, en forme de protomé de lion sont attestés pour l’époque impériale (Louvre MNE 527, Louvre MNE 528, Louvre MNE 529). Plus anciennement, durant l’Antiquité égyptienne, des figures de lion étaient employées, avec des modelés très différents, pour orner des pieds de meuble (Louvre E 13238, ou les sièges d’apparat représentés sur la stèle Musée Rodin Co. 982 et le relief funéraire Musée Rodin Co. 969).

Inscription

Anépigraphe.

Historique

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l’État français en 1916.

 

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