Comme pour toutes les appliques sculptées d’un chapiteau de pilastre corinthien du musée Rodin, ce relief a été sculpté dans la face antérieure d’un métapode de bœuf. La couture, qui correspond à la fusion des deux os du jeune bovin, une fois le bœuf arrivé à l’âge adulte, est encore lisible au milieu du dos. Dans notre cas, F. Poplin a identifié un métacarpe de bœuf, à l’instar des appliques du musée Rodin Co. 2269 et Co. 2279.

Subsistent des traces de raclage au dos, auxquelles se superposent des stries d’abrasion, surtout au centre de la cavité médullaire. Des stigmates de sciage se lisent sur le chant supérieur (stries longitudinales).

Sur la face externe, le second rang de feuilles a été mis en place après le sciage d’une ligne de repère par l’artisan, à l’aide d’une sciotte. Les feuilles ont été dégagées grâce à un petit ciseau, tandis qu’un burin a permis de creuser leurs nervures. Les aspérités laissées en surface par les lames d’outils demeurent encore bien visibles malgré un certain polissage.

Aucune.

L’applique offre une teinte ivoirine claire, uniforme sur les deux faces, malgré une légère couche de salissure. Elle est cassée en partie inférieure et le long du bord dextre. On observe de petites taches ocre sur le bord supérieur. Quelques sédiments sont encore présents dans les creux de la face principale et au revers. Des fentes longitudinales fragilisent la pièce. Le relief est très abrasé.

Aucune.