Matière et technique

Calcaire sculpté en relief modelé, avec restes de polychromie (préparation blanche, ocre rouge et bleu égyptien).

Modification matérielle

Analyse des pigments effectuée en 2012 par Sandrine Pagès-Camagna (C2RMF).

 

Les prélèvements effectués ont précisé la nature des pigments encore présents, à savoir de l’ocre ou un oxyde de fer pour les chairs, du bleu égyptien (c’est-à-dire à base de cuivre) sur la perruque et le bord gauche, voire du vert égyptien (ou du bleu égyptien) au niveau du bracelet. Selon S. Pagès-Camagna, « la présence d’arsenic dans la couche blanche serait en faveur d’une datation au Nouvel Empire, peut-être 18e dynastie et région thébaine ».

Lors de son intervention de restauration en décembre 2010, S. Joigneau a également noté la présence d’ocre rouge sur la bordure gauche et la perruque, pigments que révèle également le logiciel d’amélioration d’images DStretch ®.

 

L’usage d’un bleu égyptien sombre, qui semble noir à l’œil nu comme c’est ici le cas, à la place du noir (le plus souvent à base de carbone) est attesté, voir L. Lee, I. Shaw, « Painting Materials », dans P.T. Nicholson, I. Shaw (éd.), Ancient Egyptian Materials and Technology, 2000, p. 108.

Etat de conservation

L’œuvre est en assez bon état de conservation. Les restes de la couche picturale qui recouvrait la figure sont observables à l’œil nu. L’épiderme de la pierre est altéré et des épaufrures y sont observées.

Restauration

Rapport d’intervention de Sophie Joigneau (décembre 2010).

< Retour à la collection