Matière et technique

Le chapiteau a sans doute été façonné dans un métatarse de bœuf, comme l’exemplaire Co. 2299 du musée Rodin. Des traces de sciage subsistent sur les chants supérieur et inférieur. Cette pièce en ronde-bosse a probablement été perforée sur toute sa hauteur grâce à un foret à archet mû par un archet.

 

L’artisan s’est aidé d’un tour pour mettre en place le décor du calathos. Le revers, non sculpté, montre encore quatre anneaux de tournage séparés de profondes rainures. Sur les trois autres faces, les anneaux tournés se devinent encore aux côtés des parties en relief. Les éléments de la corbeille du chapiteau ont été dégagés à l’aide d’un petit ciseau, tandis qu’un fin burin a permis de préciser les contours des folioles, les nervures des feuilles, et le départ des volutes.

Modification matérielle

Aucune.

Etat de conservation

L’élément d’applique offre une teinte ivoirine sur tous les côtés, mais propose une tonalité légèrement plus ocrée sur le chant sommital. Conservé dans son intégralité, il présente néanmoins de nombreux éclats de surface sur les rangs de feuilles d’acanthe et sur l’astragale. Les anneaux de tournage encore bien visibles au revers sont en partie délités. De légers sédiments se logent encore dans les creux.

Restauration

Aucune.

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