Matière et technique

L’épaisseur considérable de la plaquette pourrait faire songer à l’emploi d’une partie d’un tibia de dromadaire, comme pour l’applique du musée Rodin, produite à la même période, Co. 2294.

 

Des traces de sciage subsistent sur les chants supérieur et inférieur, alors que le bord latéral dextre a été raclé à l’aide d’un fin ciseau. Le revers conserve également des stigmates de raclage.

 

L’artisan a pris soin de délimiter le décor par un cadre incisé à l’aide d’une fine pointe de burin. Le pourtour porte des traces d’abrasion. Le sculpteur sur os a ensuite choisi de faire naître le relief en le réservant dans la matière osseuse. Puis, certains détails, tels les nervures des feuilles de palmier, ont nécessité un travail plus précis. Il découle de cette approche un relief particulièrement plat. L’ensemble a été poli, sans que cela fasse disparaître les stigmates laissés par les lames d’outils.

Modification matérielle

Aucune.

Etat de conservation

La partie senestre de l’applique est manquante. Le fragment conservé offre une teinte beige ambrée, aux accents verdâtres par endroits, sur les deux faces. Les creux du décor emprisonnent de discrets sédiments, tandis qu’une fine couche de salissure recouvre le dos. Le fragment montre un important un réseau de fissures dans le sens longitudinal. On note aussi de petites pertes de matière près du chant sommital. Une forte abrasion caractérise les deux faces.

Restauration

Aucune.

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