Bronze.

L'œuvre a été façonnée grâce à la technique antique de la fonte à la cire perdue. La statuette a été fondue en une seule pièce. 

L’objet a été fixé sur une base en onyx tronconique de couleur vert clair vraisemblablement à l’aide d’un goujon qui n’est pas visible. un scellement peint en vert est visible sur le pourtour du bord inférieur. Au revers, des amas de brun clair ont été appliqués sur le socle et sur la bas de la statuette. 

L’œuvre présente un mauvais état de conservation.

La statuette ne présente ni manque, ni déformation bien qu’elle soit très corrodée. La corrosion du métal est constituée de cuprite recouverte d’une couche verte de carbonates sous forme de malachite et de plages vert clair dont il est difficile de déterminer sans analyse s’il s’agit de carbonates ou de sulfates de cuivre. Sous l’amas de terre collée au revers apparaissent des efflorescences vert clair, sans doute liées à la présence de chlorures dans la terre. Les détails sont patinés mais les formes générales de la figure sont reconnaissables. 

Une restauration s’est faite sur l’objet en octobre 2012 par Marie-Emmanuelle Meyohas. Le dépoussiérage a été effectué en premier lieu à sec, puis minutieusement en partis sous loupe binoculaire, à l’aide de solvants (éthanol et acétone). Afin de conserver la terre appliquée au revers lors de la mise en place de la statuette sur son socle, les chlorures de cuivre n’ont pas été éliminés. Le socle en marbre a également été nettoyé avec un coton humidifié de salive ainsi qu’à l’éthanol.