La matrice de l’applique a été obtenue à partir d’un os épais, assez droit, dont le dédoublement du tissu, visible sur la face interne, pourrait être caractéristique, selon F. Poplin, d’une mandibule de bœuf (DELASSUS 2020, p. 65 n. 105).

De fines stries parallèles à l’axe du chant sommital correspondent aux stigmates laissés par les dents de la lame d’une scie métallique. La face interne du bord subsistant comporte encore des traces de raclage en partie inférieure, et des stries transversales régulières et profondes en partie haute, qui laissent songer à une opération de sciage.

Les différents plans du relief ont été déterminés au ciseau, puis régularisés par raclage avec le même outil. La pointe d’un petit burin ou d’un foret a permis d’apporter les finitions. Les ocelles de la peau de panthère ou le nombril ont été perforés de manière très méticuleuse. De même, une pointe affûtée a été employée pour rehausser la peau de l’outre de motifs en forme de double virgule. L’artisan a achevé son travail en polissant toute la surface de l’applique, ce qui a contribué à estomper fortement les traces d’outils, notamment sur les parties en relief.

Aucune.

Seule est conservée la partie senestre de l’applique, la plus grande partie du corps du satyre et de ses jambes ayant disparu. Un éclat vient endommager une partie du bord préservé. La face interne présente un feuilletage en partie inférieure. Au dos de la pièce, le bord supérieur est entaillé par une petite perte de matière. Quelques minuscules taches ocre parsèment aussi le revers.

Aucune.