Material and technique

Ce fragment provient d’une portion mince d’un os long. L’identification ne peut être plus précise en raison du caractère lacunaire de l’œuvre. Le dos présente encore la trace de la cavité médullaire, et en partie inférieure, des restes du tissu osseux spongieux. La face principale conserve aussi la trace de la vascularisation de l’os.

 

Le revers a été raclé puis abrasé sur son bord interne supérieur comme l’attestent les courtes stries en biais, imprimées sur le chant sommital. Les volumes ont été dégagés de la matrice osseuse en faible relief, à l’aide de petits ciseaux. Un travail nerveux a engendré de petits arrachements le long du voile qui se déploie derrière la tête de la Néréide. La pointe d’un fin burin a permis à l’artisan de préciser les plis de l’étoffe ou les mèches de cheveux, ainsi que les détails anatomiques. L’emploi d’une lame à pointe biseautée peut être envisagée pour le rendu des taches de la peau du monstre marin. Ces petites encoches en « V » rappellent celles qui ponctuent les queues des créatures aquatiques sur les reliefs Co. 2075 et Co. 2098 du musée Rodin. L’applique a fait l’objet d’un polissage poussé qui a contribué à adoucir les formes et leurs contours.

Material change

Aucune.

State of preservation

Cette applique incomplète, à la teinte beige clair, correspond à une partie située à proximité du bord supérieur et du bord latéral dextre. L’absence de sédiments plaide en faveur d’un nettoyage dans le passé.

Restoring actions

Lors de la campagne de restauration menée par V. Picur, en 2018-2019, sur les appliques en os du musée Rodin, cette pièce a bénéficié d’un nettoyage enzymatique au coton-tige, suivi d’un rinçage à l’éthanol.

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