Material and technique
Ce fragment ne présente pas assez de caractéristiques ostéologiques pour que l’identification de l’organe osseux soit possible. En conséquence, peut-on seulement déduire que l’applique originelle a été sculptée à partir de la diaphyse d’un os long de bœuf.
Le revers a été raclé de façon grossière. La face principale laisse encore deviner certaines traces d’outils, malgré un polissage achevé. Les deux visages, ainsi que ce qui subsiste de la queue d’un monstre marin, se détachent en assez haut-relief. La peau ocellée de l’animal a fait l’objet d’un traitement particulier : les petites perforations circulaires sont soigneusement exécutées à l’aide d’un fin trépan. La même technique a été mise en œuvre sur l’applique du musée Rodin Co. 2208 accueillant également deux créatures aquatiques, mais aussi sur plusieurs reliefs du musée Benaki dévolus au même thème (MARANGOU 1976, 18756, 18759, p. 112-113, pl. 44c, 45a), et sur une pièce du département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre, sur laquelle batifolent deux néréides entourant un ichtyocentaure (E 17188 : MARANGOU 1976, p. 112, pl. 44b). C’est une main au geste très assuré qui a déterminé les profils des deux personnages. Un fin burin a été employé pour inciser la matière osseuse, afin de préciser les mèches de cheveux, tandis que le petit trépan ou foret a été utilisé pour percer finement les pupilles et les narines.
Material change
Aucune.
State of preservation
Seule partie conservée d’une applique, offrant sans doute à l’origine un format rectangulaire, ce fragment correspond à son angle supérieur senestre. La teinte ivoirine de la matière osseuse, sur la face principale, se pare de nuances jaunes et ambrées au revers. Des marques noires sont visibles sur le visage du Triton. Les parties en creux emprisonnent des sédiments, mais aussi des résidus blancs et ocre jaune. Des taches ocre rouge ponctuent le bord sommital. Au revers, dans les trabécules, subsistent des sédiments.
Restoring actions
Aucune.