Auguste Rodin et l'égypte : chronologie croisée

 

  • RODIN ARTISTE
  • RODIN ÉGYPTOPHILE
  • ÉGYPTOLOGIE ET ÉGYPTOMANIE

 

 

1822

Jean-François Champollion (1790-1832) déchiffre les hiéroglyphes.

 

1833

L’obélisque de Louqsor est installé sur la place de la Concorde.

 

 

1840

Naissance d’Auguste Rodin à Paris le 12 novembre.

 

 

1842

Fondation de l’Association littéraire d’Égypte[1].

 

 

1844

Après avoir orchestré le déblaiement du temple de Khons, l’archéologue Emile Prisse d’Avennes (1807-1879) importe en France la « Chambre des rois » de Karnak, ancêtres de Thoutmosis III (1479-1425 av. J.-C.),  et un papyrus hiératique (1900 av. J.-C.) qui prend son nom[2]. Il offre l’ensemble de ses découvertes au musée du Louvre[3].

 

 

1848

Lors d’une fête populaire, la place de la Concorde est ornée de décors égyptiens éphémères, dont quatre grandes colonnes d’après les dessins de l’architecte Théodore Charpentier (1797-1867)[4].

Émile Prisse d’Avennes rédige et illustre la troisième partie de L’Égypte moderne dans la collection « L’Univers pittoresque » de Didot [5].

Rodin entre à l’École de la Doctrine Chrétienne.

 

 

1849

Le 4 mai, un autel de style égyptien est érigé à côté de l’Obélisque de Louxor par Théodore Charpentier sur la place de la Concorde pour l’anniversaire de la proclamation de la République nationale[6].

 

 

1850

Auguste Mariette (1821-1881) exhume à Saqqarah le temple de Sérapis et le Scribe accroupi, qui entre au musée du Louvre en 1854.

Le 4 mai, deuxième anniversaire de la proclamation de la République, un ensemble architectural égyptien est aménagé sur la place de la Concorde pour l’anniversaire de la proclamation de la République nationale [7].

Le diorama de « la bataille des Pyramides », au carré Marigny à Paris, fait référence à la campagne d’Égypte de Napoléon Bonaparte [8].

Rodin commence à dessiner.

 

 

1851

Rodin devient pensionnaire de la maison d’éducation de son oncle Jean-Hippolyte-César, située à Beauvais[9].

 

 

1852

L’ouvrage Égypte, Nubie, Palestine et Syrie : dessins photographiques recueillis pendant les années 1849, 1850 et 1851, écrit par Maxime Du Camp (1822-1894), avec les dessins d’Émile Prisse d’Avennes, est publié[10].

 

 

1853

Auguste Mariette découvre les bijoux du prince Khâemouaset à Memphis[11].

 

 

1854

Rodin entre à l’École impériale spéciale de dessin et mathématiques, dite la « Petite École ». Élève de 1854 à 1857, il suit notamment les cours d’Horace Lecoq de Boisbaudran (1802-1897) et y découvre la sculpture. C’est au cours de cette période qu’il évoque dans une lettre son envie d’être sculpteur[12]. Afin de compléter son cursus artistique, le jeune Rodin prend des cours du soir à l’École de la Manufacture des Gobelins, où il travaille  sur modèle vivant. Il fréquente également le Collège de France pour approfondir ses connaissances sur la littérature romantique, les classiques de l’Antiquité grecque et romaine, l’Histoire. Il fréquente le musée du Louvre pour dessiner d’après les sculptures grecques et romaines, ainsi que la Bibliothèque impériale, pour l'étude des gros volumes de draperies classiques[13].

LEgyptian Court ouvre au Crystal Palace, à Londres[14]. Des reproductions des fameux colosses d’Abou-Simbel sont alors visibles aux côtés de représentations de lions et de sphinx[15].

 

 

1855

Première exposition universelle à Paris.

L’Égypte présente, sur les Champs-Élysées, la richesse de ses produits naturels, étoffes et tissus précieux, objets en albâtre ou œufs d’autruche. Le visiteur découvre une vue panoramique de l’isthme de Suez.

 

 

1857

Rodin reçoit un premier prix de dessin de la « Petit École », sur une figure d’après l’antique[16]. Il échoue par trois fois au concours de sculpture de l’École des Beaux-Arts. Celle-ci expose des moulages en plâtre d’après des antiquités, notamment égyptiennes, supports d’apprentissage pour les élèves.

Théophile Gautier (1811-1872) publie Le Roman de la momie[17].

 

 

1857-1868

L’architecte Joseph-Louis Duc (1802-1879) retient la forme générale de la façade du temple de Dendérah pour créer le palais de Justice de Paris (1857-1868) [18].

 

 

1858

Rodin échoue de nouveau au concours de l’École des Beaux-Arts.

Il travaille à des chantiers de sculptures pour subvenir aux besoins familiaux. Il y rencontre Jules Dalou (1838-1902). Le jeune sculpteur apprend la technique du modelage en profondeur chez le mouleur Constant Simon[19].

Auguste Mariette crée le poste de directeur du Service des antiquités de l’Égypte, au Caire, pour contrer le pillage et le trafic[20].

Alfred Jacquemart (1824-1896) sculpte quatre sphinx cracheurs d’eau pour la fontaine du Palmier, située sur la nouvelle place du Châtelet à Paris[21].

 

 

1859

Nouvel et dernier échec au concours de l’École des beaux-arts.

 

 

1860

Rodin sculpte sa première œuvre, le Buste de Jean-Baptiste Rodin (1803-1883), son père.

 

 

1861

Rodin échappe à la conscription.

 

 

1862

Le 8 décembre, Maria Rodin (1837-1862), religieuse et sœur du sculpteur, décède de la variole.

Marqué par cet évènement, Rodin intègre l’ordre des Pères du Très-Saint Sacrement et exécute le buste du Révérend Père Eymard, fondateur de l’ordre, l’année suivante[22].

 

 

1863

Le musée de Boulaq, premier musée d’antiquités en Égypte, est inauguré au Caire.

Rodin s’inscrit au cours d’Antoine Louis Barye (1795-1875), sculpteur animalier[23], et s’exerce au dessin avec le fils Barye, Louis-Alfred (1839-1895), au Muséum d'Histoire naturelle.

 

 

1864

Rodin commence à travailler pour le sculpteur Albert-Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887) et vit avec Rose Beuret (1844-1917).

Il travaille à l’hôtel de la Païva sur les Champs-Elysées et participe également à la décoration de la façade du Théâtre des Gobelins, première œuvre monumentale du sculpteur[24].

 

 

1865

Le masque de l’Homme au nez cassé est refusé au Salon.

Commande d’une Cléopâtre à François Fannière (1818-1900) pour la cour Carrée du Louvre, sculpture achevée en 1902 par Ferdinand Faivre (1860-1937)[25].

 

 

1866

Naissance d’Auguste-Eugène Beuret, fils unique de Rodin.

Un temple pseudo-égyptien est construit autour de l’obélisque de la place de la Concorde pour la fête de l’empereur, le 15 août[26].

 

 

1867

Rodin travaille comme praticien chez divers ornemanistes.

Lors de l’Exposition Universelle, des pavillons reproduisent pour la première fois les habitations et les atmosphères de ces régions extra-européennes qui font alors rêver Paris.

Auguste Mariette créé un parc égyptien, avec un temple et son allée de sphinx, pour exposer des œuvres du musée de Boulaq au Caire[27].

 

 

1868

Joseph Michel Caillé (1836-1881) réalise L’Histoire [de l’Égypte], un groupe en pierre qui vient compléter le décor de l’attique du Pavillon des États, situé sur la balustrade du troisième étage, au musée du Louvre.

 

 

1869

Le canal de Suez est ouvert permettant la traversée entre la Méditerranée et la mer Rouge[28].

 

 

1870

Albert-Ernest Carrier-Belleuse envoie Rodin en Belgique pour le Salon de Bruxelles.

Le 27 septembre, Rodin rejoint son bataillon de la Garde national comme caporal.

 

 

1871

Rodin rejoint Albert-Ernest Carrier-Belleuse en Belgique et  y reste jusqu’en 1877.

Il débute une collaboration avec Antoine-Joseph Van Rasbourg (1831-1902).

Rodin est congédié par Albert-Ernest Carrier-Belleuse qui rentre à Paris.

Première exposition d’œuvres de Rodin en Belgique.

Première de l’opéra Aïda au Caire, scénarisé et mis en scène par Auguste Mariette[29].

 

 

1872

Rodin travaille aux figures allégoriques de la Bourse de Bruxelles, à la décoration de la salle du trône du palais royal et aux immeubles du boulevard Anspach.

 

 

1873

Rodin participe à l’Exposition internationale de Londres en janvier, première exposition hors de Belgique[30].

Entre juillet et octobre, il prend part à l’exposition internationale et universelle de Vienne[31].

Puis dans le cadre de sa collaboration avec Antoine-Joseph Van Rasbourgh, le sculpteur expose à Bruxelles et à Vienne. De ce partenariat, naitra la firme Van Rasbourgh-Rodin[32].

 

 

1875

Le nouvel Opéra réalisé par Charles Garnier (1825-1898), est inauguré à Paris. Il est orné de motifs égyptisants[33].

Rodin expose le marbre de l’Homme au nez cassé au Salon.

 

 

1876

Inauguration du Monument à Loos à Anvers.

Rodin découvre l’Italie, Michel-Ange[34] et l’Antique lors de ces visites d’étude à Gênes, Pise, Florence, Rome, Naples et Venise.

 

 

1877

Rodin expose L’Âge d’airain à Bruxelles puis à Paris, et déclenche une polémique. Le sculpteur est alors accusé de moulage sur nature[35].

Il dessine des sphinx au musée égyptien du Louvre pour Modeste Carlier, peintre participant au projet de décor du Palais des Académies à Bruxelles.

Il renoue avec Albert-Ernest Carrier-Belleuse, devenu directeur artistique de la manufacture de porcelaine de Sèvres.

Érection de la Cleopatra Needle à Londres[36].

 

 

1878

Exposition universelle à Paris.

Le pavillon égyptien, inspiré d’une maison « antique » d’Abydos, présente la statue en bois de Cheikh El Beled, du musée de Boulaq.

La terrasse du Trocadéro est décorée de six statues représentant les six continents ; la statue d’Eugène Delaplanche (1836-1891), L’Afrique, est une allégorie féminine assise sur un socle sculpté de personnages mythologiques et de pseudo-hiéroglyphes égyptiens[37].

Rodin participe à la décoration des fontaines du Trocadéro et commence son Saint-Jean baptiste prêchant.

 

 

1879

Rodin dessine des modèles de vases pour la manufacture de Sèvres.

Il présente sa tête du Saint Jean-Baptiste au Salon et travaille avec le sculpteur Léon-Charles Fourquet (1841-1938) à la décoration du palais des Beaux-arts de Marseille.

Il séjourne à Nice où il travaille pour le sculpteur Cordier à la décoration de la villa Neptune,  puis à Strasbourg.

Émile Guimet (1836-1918) présente ses collections égyptiennes, grecques et asiatiques, dans son musée lyonnais.

Le ballet des Sphinx, sur une partition d’Hervé, est créé aux Folies Bergères à Paris[38].

 

 

1880

Création de l’École du Caire, qui devient en 1898 l’Institut français d’archéologie orientale (I.F.A.O.).

Rodin reçoit de l’État français la commande de la Porte de l’enfer et installe son atelier au dépôt des marbres.

En mai, son Saint Jean-Baptiste en plâtre est présenté au Salon et l’État français commande la fonte de l’Âge d’Airain.

Rodin commence à fréquenter les milieux artistique et littéraire, notamment le Salon politique de Madame Adam (1836-1936), boulevard Poissonnière[39].

Le 19 novembre, la Ville de Paris souhaite acquérir une statue d’Alembert pour orner l’Hôtel de Ville.

Première représentation d’Aïda au palais Garnier à Paris[40] le 22 mars.

 

 

1881

Pendant l’été, Rodin se rend à Londres et visite le British Museum.

Rodin présente son Adam au Salon, sous le titre de La Création.

Son ami, Alphonse Legros (1837-1911), l’initie à la gravure. Rodin commence son buste.

Première exposition de Rodin en province, à Dunkerque.

Gaston Maspero (1846-1916) est nommé directeur du Service des antiquités de l’Égypte et du musée de Boulaq[41].

Mort d’Auguste Mariette.

 

1882

Les Anglais occupent l’Égypte jusqu’en 1922[42].

Au Salon, Rodin expose le Buste de Jean-Paul Laurens et Laurens (1838-1921) expose son portait de Rodin.

Création des premières œuvres importantes destinées à La Porte de l'Enfer : Le Penseur, le Baiser, Ugolin…

En décembre, Rodin quitte la manufacture de Sèvres puis prend la direction d'un atelier de jeunes femmes où il rencontre Camille Claudel (1846-1943). La même année, cette dernière intègre l’atelier de l’artiste.

 

 

1883

Rodin expose pour la première fois au Cercle des arts libéraux de Paris, puis à Amsterdam et à Munich.

Le sculpteur étudie le visage de Victor Hugo dont il modèle le buste, à partir de têtes de félins, alors qu’il dessine au British Museum devant les antiquités assyriennes et égyptiennes, lors de son voyage à Londres en mai. Ce dessin est esquissé au revers d’une enveloppe portant le cachet de la Dudley Gallery avec la mention « Egyptian Hall, French exhibition ». Le sculpteur y expose du 26 mai à juillet et s’y rend fin mai pour l’inauguration. Il y découvre un des hauts lieux de l’égyptomanie londonienne, construit en 1812 sur les plans de Peter Frederick Robinson et démoli en 1905.  

Le Musée de sculpture comparée du Trocadéro ouvre une nouvelle salle avec des moulages d’œuvres antiques dont six œuvres provenant du musée égyptien de Boulaq.

 

 

1884

Rodin expose pour la première fois à la galerie Georges Petit.

 

 

1885

Rodin reçoit la commande du Monument aux Bourgeois de Calais par la municipalité, commémorant l’épisode de 1347. Il obtient également la commande du Monument à Bastien-Lepage.

Rodin fait la connaissance d’Octave Mirbeau (1848-1917).

Le Buste d’Antonin Proust est présenté au Salon.

 

 

1886

Lors de l’exposition à la galerie Georges Petit, Rodin présente plusieurs figures des Bourgeois de Calais ainsi que Le Baiser dans sa taille d'origine.

Rodin fait un voyage en Angleterre.

 

 

1887

Rodin reçoit la Légion d’honneur.

Il est nommé membre de la sous-commission pour l’Exposition universelle de 1889.

Il illustre l'exemplaire des Fleurs du mal de Charles Baudelaire (1821-1867) appartenant à Paul Gallimard (1850-1929).

Découverte fortuite des Lettres d’Armana[43].

 

 

1888

L’État commande un marbre du Baiser pour l’Exposition universelle de 1889.

La même année, il achète le marbre de Madame Vicuna.

En octobre, Rodin expose pour la première fois le Penseur en plâtre petit modèle à Copenhague.

 

 

1889

Exposition universelle à Paris.

Le pavillon de Suez prend la forme d’un temple égyptien coloré. Une rue du Caire est recréée, comprenant des boutiques, des maisons, ainsi qu’un minaret de 30 mètres de hauteur, inspiré par celui de Kaïd-Bey. Une soixantaine d’âniers sont présents avec leurs animaux[44].

Le musée Guimet est inauguré à Paris [45].

Rodin reçoit la commande du Monument à Victor Hugo pour le Panthéon.

Il est l’un des fondateurs de la Société nationale des Beaux-Arts.  

En juillet et août, les Bourgeois de Calais en plâtre sont présentés à la galerie Georges Petit, dans le cadre d’une exposition commune avec Claude Monet (1840-1926).

Le 30 septembre, le Monument à Bastien-Lepage est inauguré[46].

 

 

1890

Commande du second Monument à Victor Hugo, destiné au jardin du Luxembourg.

Sarah Bernhardt (1844-1923) est la Cléopâtre de Victorien Sardou (1831-1908) au théâtre de la Porte-Saint-Martin.

 

 

1891

Rodin reçoit la commande du Monument à Balzac de la Société des gens de lettres.

Horace Daillon (1854-1946) sculpte pour l’aile est de la cour Carrée du palais du Louvre une allégorie de L’Archéologie qui porte une statue d’Akhenaton assis.

 

 

1892

Le Monument à Claude Lorrain est inauguré à Nancy.

Camille Claudel se sépare de Rodin.

Jacques de Morgan (1857-1924) est nommé directeur du service des antiquités de l’Egypte.

 

1893

Rodin s’installe à la villa des Brillants à Meudon et y développe sa collection d’antiques.

Il assiste le 21 octobre, lors du gala de l’Opéra, à une représentation de Salammbô, adaptation du roman éponyme de Gustave Flaubert (1821-1880), publié en 1862, dont l’action se situe à Carthage, dans un Orient rêvé.

 

 

1894

Pierre Louÿs (1870-1925) publie Les Chansons pour Bilitis dont Pour l’Égyptienne. Rodin réalise des dessins. Claude Debussy (1862-1918) les met en musique.

Rodin rencontre Paul Cézanne (1839-1906) chez Claude Monet à Giverny. Il est avec Gustave Geffroy (1855-1926), Octave Mirbeau et Georges Clémenceau (1841-1929).

 

 

1895

Rodin achète la Villa des Brillants à Meudon.

Les Bourgeois de Calais sont inaugurés en présence du sculpteur[47].

Jacques de Morgan (1857-1924) découvre le trésor des princesses de Dahchour[48].

Georges Legrain (1903-1907) découvre la cour de la cachette de Karnak, ainsi que les milliers d’objets[49] qui s’y trouvent.

Le sculpteur nabi Georges Lacombe (1868-1916) expose Isis au Salon de la Société des artistes indépendants à Paris.

 

 

1896

La première campagne de fouilles du sites d’Antinoé a lieu en mars et en avril, sous la direction d’Albert Gayet (1856-1916).

Georges Bénédite (1857-1926) organise la rénovation des salles égyptiennes du Louvre jusqu’en 1906. Il acquiert pour le musée la Stèle du roi Serpent.

En février, une grande exposition Rodin – Puvis de Chavanne – Carrière s’ouvre au musée Rath de Genève.

 

 

1897

Rodin expose La Méditation sans bras.

Victor Loret (1859-1940) est nommé directeur du Service des antiquités.

 

 

1898

Le Balzac, exposé au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts, est refusé par la Société des gens de lettres.

Certains costumes découverts lors des fouilles d’Antinoë sont exposés au musée Guimet à Paris après une première campagne en 1896, puis deux autres en 1897 et 1898.

 

 

1899

Rodin organise ses premières expositions monographiques à Bruxelles, puis à Rotterdam, Amsterdam et La Haye. Il reçoit la commande au Monument à Puvis de Chavanne.

Dans une lettre datée du 21 juillet, le critique Arsène Alexandre (1859-1937) témoigne de l'essor de la collection d’antiques de Rodin à Meudon ; celle-ci comprenant notamment des « frustes petites divinités égyptiennes ».

Après avoir démissionné en 1886, Gaston Maspero reprend la direction du Service des antiquités de l’Égypte[50].

 

 

1899-1900

Un institut Rodin[51] est ouvert quelques mois entre l’hiver 1899 et avril 1900. Clara Westhoff (1878-1954) en devient l’élève[52].

 

 

1900

Exposition universelle à Paris.

En marge de cet évènement, une rétrospective Rodin est présentée au pavillon de l’Alma.

Le pavillon égyptien du Trocadéro, édifié par Marcel Dourgnon (1858-1911) et composé de monuments antiques et arabisants, surplombe une reconstitution peinte de tombes égyptiennes, dont le mastaba de Ti.

Rodin est nommé chevalier de l’ordre de Léopold de Belgique.

L’artiste rencontre Loïe Fuller (1862-1928), Sophie de Hinderburg (1851-1934), sa fille Hélène (1878-1944), future comtesse de Nostitz, et Carl Jacobsen (1842-1914).

Construction d’un musée des antiques à Meudon.

Le critique d’art Ivanhoé Rambosson (1872-1943) rédige un papier dans lequel il informe ses lecteurs qu’au sein de la villa des Brillants la nature ainsi que les antiquités grecques, romaines et égyptiennes sont partie prenante du quotidien de ses habitants[53].

 

 

1901

Le pavillon de l’Alma est démonté et reconstruit à Meudon.

Rodin est membre de l'Académie Royale des Arts plastiques de Munich.

Au cours d’octobre puis de novembre, Rodin visite Turin, Livourne, Sarravezza, Pise, Florence et Ardenza.

 

1902

Le nouveau musée du Caire, réalisé par Marcel Dourgnon (1858-1911), est inauguré sur la place Tahrir au Caire.

Rodin rencontre Rainer Maria Rilke (1875-1926) et Isadora Duncan (1877-1927).

L’antiquaire autrichien Théodor Graf (1840-1903) invite Rodin à visiter son exposition de portraits du Fayoum à Paris.

Entre mai et novembre, Rodin entreprend une série de voyages en Allemagne, en Bohême en Moravie, en Autriche puis en Italie.

 

 

1903

Le musée du Louvre fait l’acquisition de la chapelle du mastaba d’Akhethétep de Saqqarah[54] et de la palette aux canidés[55].

A la suite des fouilles à Assiout par l’Institut français d’archéologie orientale, le musée du Louvre accueille dans ses collections la Grande statue du chancelier Nakhti[56] ainsi que de la moitié du mobilier funéraire de la tombe[57].

Georges Legrain (1865-1917) découvre la cachette de Karnak et ses milliers d’objets.

Le 20 mai, Rodin est nommé commandeur de la Légion d’honneur.

Une grande fête en l’honneur du sculpteur est organisée le 30 juin à Vélizy. Présidé par Antoine Bourdelle (1861-1929), ce banquet réuni une cinquantaine de proches parmi lesquels Léonce Bénédite (1859-1925), Isadora Duncan, Alcanter de Brahm (1868-1942), Aristide Maillol (1861-1944), ou encore Octave Mirbeau.

En novembre, Rodin succède à James Whistler (1834-1903) à la présidence de la Société internationale de Londres.

Exposition à New-York de dix-neuf œuvres de Rodin par l’entremise de Loïe Fuller. « La collection de Miss Fuller » ne dura cependant qu’une semaine[58].

 

 

1904

Le Penseur en plâtre, grand modèle est présenté pour la première exposition de la Société internationale de Londres, puis au Salon de la société nationale des beaux-arts de Paris.

Du 8 au 15 janvier, Rodin est à Londres pour son élection à la présidence de la Société internationale, en remplacement de James Whistler.

Expositions en Allemagne. À Weimar, ses dessins font scandale.

Exposition à Leipzig, Rodin y expose dix-huit sculptures, trente-trois dessins ainsi que cinquante-et-une photographies.

La collection d’antiquités égyptiennes de l’égyptologue Émile Amélineau (1850-1915) est vendue. Les œuvres sont, entre autres, acquises par le musée du Louvre, les musées royaux de Belgique, le musée de Mariemont et Émile Guimet[59].

Au Salon de la société des Artistes français de Paris, le sculpteur Just Becquet expose son Joseph en Égypte[60].

Fondation de l’Institute of Archaeology de Liverpool.

 

 

1905

Rodin reçoit la commande du Monument au peintre James Mac Neil Whistler.

Il devient membre du conseil supérieur des Beaux-Arts.

En février, Rodin est à Londres puis il visite l’Espagne en juin.

Le musée du Louvre achète le buste d’Akhénaton en calcaire (Inv. E 11076)[61].

 

 

1905-1906

Rainer Maria Rilke devient le secrétaire de Rodin et emménage à Meudon.

À peine arrivé, le jeune homme écrit à sa femme Clara Westhoff pour témoigner de l'envahissement progressif de la maison par la collection d’antiques et lui dit que « les vitrines renferment de petites sculptures égyptiennes » [62].

 

 

1906

Le Penseur est installé devant le Panthéon.

À l’exposition coloniale de Marseille, Rodin rencontre l’actrice japonaise Hanako (1868-1945) ainsi que l’égyptologue Georges Foucart (1865-1943) qui l’invite à visiter l’Égypte. Rodin décline sa proposition pour des raisons de santé.

 

 

1907

Georges Bénédite (1857-1926) est nommé conservateur au département égyptien du musée du Louvre. Il organise le transfert d’une partie du fonds égyptien de la Bibliothèque nationale de France au musée du Louvre, dont le Zodiaque de Dendérah et la Chambre des ancêtres.

Colette (1873-1954) joue dans une pantomime qui fait scandale, Rêve d’Egypte, au Moulin Rouge.

Rodin expose l’agrandissement de l’Homme qui marche.

En début d’année, Th. Oppermann, conservateur de la Glyptothèque Ny Carlsberg de Copenhague visite la villa des Brillants en compagnie d'un jeune égyptologue danois.

Le 29 mai, Clara Westhoff écrit à Rodin, lui indiquant le rapport entre ses œuvres et l’art égyptien. Elle joint alors un dessin d’après la statue de Ramsès VI, qu’elle a pu observer au musée du Caire lors de son voyage égyptien[63].

En octobre, une grande exposition réunissant plus de 300 dessins prend place à la galerie Bernheim Jeune à Paris.

 

 

1908

Rodin installe un lieu de réception et d’exposition à l’hôtel Biron à Paris, qu’il découvre grâce à Rainer Maria Rilke.

En septembre, une exposition Rodin-Zuolaga est présentée à Francfort.

Les dessins de Rodin sont exposés en octobre à la Galerie 291 de New York, dans le cadre du mouvement de Photo Secession.

La galerie Devambez accueille dans ses nouveaux salons du 19 octobre au 15 novembre une exposition sur les dessins de Rodin.

 

 

1909

Rodin envisage une donation de son œuvre et de ses collections à l’État français, en vue de la création d’un musée Rodin à l’hôtel Biron.

Le Monument à Victor Hugo est inauguré au Palais Royal.

Le parc d’attraction populaire Luna Park ouvre à Paris avec une animation appelée « La crypte des pharaons »[64].

 

 

1910

Rodin est fait grand officier de la Légion d’Honneur.

L’archéologue anglais John Garstang (1876-1956) débute les fouilles de Méroé.

Isadora Duncan voyage en Égypte.

 

 

1911

Paul Gsell (1870-1947) publie ses entretiens avec Rodin, dans un ouvrage intitulé L’Art.

Projet d’édition des Cathédrales avec Charles Morice sous le titre Pierres vives de France.

Rainer Maria Rilke voyage en Égypte, de début janvier à fin mars, entre Le Caire et Assouan. Le poète visite El Badrshein et Memphis, Beni-Souêf, Al-Mynia, Assiout et Abydos, Louqsor, Karnak, Edfou puis Assouan. De ces trois mois de découverte, le poète et ami de Rodin gardera de vifs souvenirs : lettres échangées avec Clara Westhoff, poèmes dans les années 1920 (In Karnak wars, Le Scarabée, La Dixième élégie de Duino, etc.).

Salon des peintres orientalistes à Paris.

Eugène L’Hoest (1874-1937) y expose une statuette en bronze, Jeune Fellah (1910).

 

 

1912

En mai puis en juin, une exposition de dessins et de gravures de Rodin est proposée à la bibliothèque municipale de Lyon.

Inauguration du fonds Rodin au Metropolitan Museum of Art de New York[65].

Les œuvres de Rodin sont exposés à Tokyo.

Le Relief des Pleureuses, provenant de la tombe du général Horemheb à Saqqarah [66], est acquis par le musée du Louvre à l’initiative de Georges Bénédite[67].

L’atelier du sculpteur Thoutmose est découvert à Armana par Ludwig Borchardt (1863-1938), en particulier le Buste de Néfertiti, exposé au Neues Museum de Berlin à partir de 1924.

 

 

1913

Charles Boreux (1874-1944), attaché des musées nationaux au Louvre, rédige l’inventaire des antiquités égyptiennes de la collection de Rodin, sous la direction de Georges Bénédite, en vue de la donation à l‘État.

En février et en mars, Rodin réside à Rome puis à Londres où il supervise l’installation des Bourgeois de Calais dans les jardins de Westminster.

Exposition de l’Éducation physique et sportive à la Faculté de médecine de Paris avec, pour la première fois, la présentation d’antiques de la collection de Rodin, mélangés aux propres œuvres de l’artiste.

 

 

1914

Loïe Fuller (1862-1928) voyage en Égypte avec son école de danse de janvier à février.

Rodin publie son ouvrage Les Cathédrales de France.

Il séjourne dans le Midi de février à mars, et est invité à Cagnes-sur-Mer chez Auguste Renoir (1841-1919).

Il se rend en Angleterre en juin puis juillet à l’occasion de l’exposition de ses œuvres à Grosvenor House, demeure du duc de Westminster.

En septembre, il fait don de dix-huit sculptures à l’Angleterre. Les œuvres sont installées au South Kensington Museum de Londres (actuel Victoria & Albert Museum).

Sacha Guitry (1885-1957) filme Rodin à l’hôtel Biron ; la séquence s’intégrera dans un film intitulé Ceux de chez nous.

Georges Foucart (1865-1943) est nommé directeur de l’Institut français d’archéologie orientale.

 

 

1914-1915

Rodin fuit la guerre pendant l’hiver 1914, s’installe à Rome avec Rose et passe son temps à dessiner. Il ne reviendra en France qu’en février 1915.

À cette époque, le sculpteur vit dans ce grand rêve de réunion des arts et inscrit dans un de ses carnets : « Je ferai mes conférences sur les antiques sur mes tableaux, sur mes dessins, sur mes Égyptiens et ce sera le catalogue le grand des chefs d'œuvres »[68]

 

 

1915

Rodin se rend à Rome, du 8 avril au 11 mai, pour modeler le buste du pape Benoît XV (1854-1922). Il est congédié au bout de trois séances de pose et achève le buste à Meudon.

Il est invité au dîner organisé par Sir Robert Ludwig Mond (1867-1938) le 27 juillet, pour le retour de la cinquième saison de fouille à Méroé, mais il ne peut être présent.

En septembre, seize des dix-huit œuvres données à l’Angleterre sont exposées à la Royal Scottish Academy d’Edimbourg.

 

 

1916

Les députés votent l’établissement d’un musée Rodin à l’hôtel Biron.

Rodin signe la donation de sa collection d’antiques à l’État le 1er avril.

Le musée du Louvre fait l’acquisition du poignard « du Gebel el-Arak »[69].

 

 

1917

Le 29 janvier, après plus de cinquante ans de vie commune, Rose Beuret et Auguste Rodin se marient dans l’atelier de la villa des Brillants à Meudon. Rose décède le 14 février.

En novembre, une exposition rétrospective est proposée à la galerie Haussman.

Rodin meurt à Meudon le 17 novembre, les funérailles ont lieu le 24 novembre.

 

 

1919

Le musée Rodin ouvre à l‘hôtel Biron et présente une partie de la collection égyptienne.

 


 

[1] Mercedes Volait, Notice « Emile Prisse D’Avennes », Site de l’Institut nationale d’histoire de l’art, consulté le 7 mars 2018, https://www.inha.fr/fr/ressources/publications/publications-numeriques/dictionnaire-critique-des-historiens-de-l-art/prisse-d-avennes-emile.html

[2] Ibid.

[3] Eve Grand-Eymerich, Les chercheurs de passé. 1798-1945. Aux sources de l’archéologie, Paris, CNRS Éditions, 2007, p. 1080.

[4] Jean-Marcel Humbert, L’Égypte à Paris, Paris, Action artistique de la Ville de Paris, 1998, p. 117-118.

[5] Mercedes Volait, Notice « Emile Prisse D’Avennes », Site de l’Institut nationale d’histoire de l’art, consulté le 7 mars 2018, https://www.inha.fr/fr/ressources/publications/publications-numeriques/dictionnaire-critique-des-historiens-de-l-art/prisse-d-avennes-emile.html

[6] Ibid., p. 118.

[7] Ibid., p. 118-120.

[8] Ibid., p. 120.

[9] Alain Beausire, Florence Cadouot, Frédérique Vincent, Correspondance de Rodin, IV, Paris, Éditions du musée Rodin, 1992, p. 10.

[10] Mercedes Volait, Notice « Emile Prisse D’Avennes », Site de l’Institut nationale d’histoire de l’art, consulté le 7 mars 2018, https://www.inha.fr/fr/ressources/publications/publications-numeriques/dictionnaire-critique-des-historiens-de-l-art/prisse-d-avennes-emile.html

[11] Musée du Louvre, Cartel « Bijoux trouvées sur la momie de Khâemouaset », Site du musée du Louvre, consulté le 14 février 2018, http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=17698

[12] Ruth Butler, Rodin. La solitude du génie, Paris, Gallimard, 1998, p. 15.

[13] Ruth Butler, Rodin. La solitude du génie, Paris, Gallimard, 1998, p. 16 ; Cladel Judith, Rodin, sa vie glorieuse et inconnue, Paris, Grasset, 1950, p. 78-79.

[14] Jean-Marcel Humbert, L’égyptomanie dans l’art occidental, Courbevoie, ACR, 1989, p. 16.

[15] Jean-Marcel Humbert, L’Égypte à Paris, Paris, Action artistique de la Ville de Paris, 1998, p. 114.

[16] Ruth Butler, Rodin. La solitude du génie, Paris, Gallimard, 1998 p. 15.

[17] Jean-Marcel Humbert, L’égyptomanie dans l’art occidental, Courbevoie, ACR, 1989, p. 16.

[18] Jean-Marcel Humbert, « Le développement des lectures parallèles », In: Jean-Marcel Humbert, Michael Pantazzi, Christiane Ziegler, Egyptomania : l’Égypte dans l’art occidental 1730-1930, Paris-Ottawa, RMN-Musée des Beaux-Arts du Canada, 1994, p. 313-314.

[19] Alain Beausire, Florence Cadouot, Frédérique Vincent, Correspondance de Rodin, IV, Paris, Éditions du musée Rodin, 1992, p.10.

[20] Christiane Ziegler, « Auguste Mariette ou la naissance de l’archéologie égyptienne », In: Jean-Marcel Humbert, Michael Pantazzi, Christiane Ziegler, Egyptomania : l’Égypte dans l’art occidental 1730-1930, Paris-Ottawa, RMN-Musée des Beaux-Arts du Canada, 1994, p. 344.

[21] Jean-Marcel Humbert, Paris égyptien, Bruxelles, AAM Éditions, 2015, p. 25.

[22]Alain Beausire, Florence Cadouot, Frédérique Vincent, Correspondance de Rodin, IV, Paris, Éditions du musée Rodin, 1992, p. 10.

[23] Ruth Butler, Rodin. La solitude du génie, Paris, Gallimard, 1998 p. 30.

[24] Alain Beausire, Florence Cadouot, Frédérique Vincent, Correspondance de Rodin, IV, Paris, Éditions du musée Rodin, 1992, p. 10.

[25] Jean-Marcel Humbert, Paris égyptien, Bruxelles, AAM Éditions, 2015, p. 53.

[26] Jean-Marcel Humbert, L’Égypte à Paris, Paris, Action artistique de la Ville de Paris, 1998, p. 122.

[27] Jean-Marcel Humbert, « Le palais de l’Égypte à l’Exposition universelle de 1900 », In: Hélène Morlier (dir.), L'architecte Marcel Dourgnon et l'Égypte, Paris, INHA (« Les catalogues d’exposition de l'INHA »), 2010, consulté le 9 février 2018, http://journals.openedition.org/inha/7008

[28] Jean-Marcel Humbert, « Confirmation d’une pérennité : 1869-1910 », In: Ibid., p. 450.

[29] Michael Pantazzi, « L’Égypte à l’Opéra », In: Ibid., p. 395.

[30] Alain Beausire, Florence Cadouot, Frédérique Vincent, Correspondance de Rodin, IV, Paris, Éditions du musée Rodin, 1992, p.11.

[31] Ibid., p. 11.

[32] Ruth Butler, Rodin. La solitude du génie, Paris, Gallimard, 1998 p. 49.

[33] Jean-Marcel Humbert, Paris égyptien, Bruxelles, AAM Éditions, 2015, p. 8.

[34] Ruth Butler, Rodin. La solitude du génie, Paris, Gallimard, 1998 p. 57.

[35] Alain Beausire, Florence Cadouot, Frédérique Vincent, Correspondance de Rodin, IV, Paris, Éditions du musée Rodin, 1992, p.11.

[36] Jean-Marcel Humbert, L’égyptomanie dans l’art occidental, Courbevoie, ACR, 1989, p. 16.

[37] Jean-Marcel Humbert, Paris égyptien, Bruxelles, AAM Éditions, 2015, p. 54.

[38] Jean-Marcel Humbert, L’égyptomanie dans l’art occidental, Courbevoie, ACR, 1989, p. 16.

[39] Aprile Sylvie, « La République au salon : vie et mort d'une forme de sociabilité politique (1865-1885) ». In: Revue d’histoire moderne et contemporaine, tome 38, N°3, Juillet-septembre 1991, p. 468.

[40] Jean-Marcel Humbert, L’égyptomanie dans l’art occidental, Courbevoie, ACR, 1989, p. 16.

[41] Elisabeth David, « Gaston Maspero », », Site de l’Institut national d’histoire de l’art, consulté le 14 février 2018, https://www.inha.fr/fr/ressources/publications/publications-numeriques/dictionnaire-critique-des-historiens-de-l-art/maspero-gaston.html

[42] Jean-Marcel Humbert, L’égyptomanie dans l’art occidental, Courbevoie, ACR, 1989, p. 16.

[43] Musée du Louvre,  Cartel « Lettre de Biridiya, prince de Megiddo, au roi d'Égypte », Site du musée du Louvre, consulté le 14 février 2018, http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=21738

[44] Jean-Marcel Humber, L’Égypte à Paris, Courbevoie, ACR, 1989, p. 133.

[45] Musée Guimet, « Histoire du Musée Guimet », Site du musée Guimet, consulté le 14 février 2018, http://www.guimet.fr/francais/a-propos-du-musee/histoire-du-musee-guimet/

[46] Ruth Butler, Rodin. La solitude du génie, Paris, Gallimard, 1998 p. 144.

[47] Alain Beausire, Florence Cadouot, Frédérique Vincent, Correspondance de Rodin, IV, Paris, Éditions du musée Rodin, 1992, p. 13.

[48] Vanessa Desclaux, « Patrimoines partagés. Bibliothèques d’Orient. Savoirs Égypte », Site de la Bibliothèque nationale de France, consulté le 8 février 2018, http://heritage.bnf.fr/bibliothequesorient/fr/egypte

[49] Ibid.

[50] Elisabeth David, Notice « Gaston Maspero », Site de l’Institut national d’histoire de l’art, consulté le 14 février 2018, https://www.inha.fr/fr/ressources/publications/publications-numeriques/dictionnaire-critique-des-historiens-de-l-art/maspero-gaston.html

[51] Alain Beausire, Florence Cadouot, Frédérique Vincent, Correspondance de Rodin, IV, Paris, Éditions du musée Rodin, 1992, p.14.

[52] Ruth Butler, Rodin. La solitude du génie, Paris, Gallimard, 1998 p. 161.

[53] Yvanhoé Rambosson, 1900, p. 426 :  « L’habitation offre cordialement son enclos hospitalier, ses pièces peuplées de joie anciennes et de plaisirs nouveaux. Côte à côte, avec des raretés romaines, grecques ou égyptiennes, les oiseaux, les fleurs, les grêles statuettes [...] ».

[54] Catherine Bridonneau, Lili Aït-Kaci, « Œuvre : Chapelle du mastaba d’Akhethétep », Site du musée du Louvre, consulté le 9 février 2018,  https://www.louvre.fr/oeuvre-notices/chapelle-du-mastaba-d-akhethetep

[55] Pascal Ballet, Notice « Georges Bénédite », Site de l’Institut national d’histoire de l’art, consulté le 9 février 2018, https://www.inha.fr/fr/ressources/publications/publications-numeriques/dictionnaire-critique-des-historiens-de-l-art/benedite-georges.html

[56] Lili Aït-Kaci, Œuvre « Grande statue du chancelier Nakhti », Site du musée du Louvre, consulté le 9 février 2018, https://www.louvre.fr/oeuvre-notices/grande-statue-du-chancelier-nakhti

[57] Elisabeth Delange, Œuvre « Mobilier de la tombe du chancelier Nakhti », Site du musée du Louvre, consulté le 9 février, https://www.louvre.fr/oeuvre-notices/mobilier-de-la-tombe-du-chancelier-nakhti

[58] Ruth Butler, Rodin. La solitude du génie, Paris, Gallimard, 1998 p. 243.

[59] Pascal Ballet, Notice « Émile Amélineau », Site de l’Institut national d’histoire de l’art, consulté le 9 février 2018, https://www.inha.fr/fr/ressources/publications/publications-numeriques/dictionnaire-critique-des-historiens-de-l-art/amelineau-emile.html

[60] Société des artistes français, Catalogue illustré du Salon de 1904, Paris, L. Baschet, 1904, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1104346/f49.image

[61] Pascal Ballet, Notice « Georges  Bénédite », Site de l’Institut national d’histoire de l’art, consulté le 9 février 2018, https://www.inha.fr/fr/ressources/publications/publications-numeriques/dictionnaire-critique-des-historiens-de-l-art/benedite-georges.html

[62]  Lettre de Rainer Maria Rilke à Clara Westhoff, 29 septembre 1905.

[63] Lettre de Clara Westhoff à Rodin, 29 mai 1907, musée Rodin, Ril.5277 (MS.470).

[64] Jean-Marcel Humber, L’Égypte à Paris, Courbevoie, ACR, 1989, p. 142.

[65] Alain Beausire, Florence Cadouot, Frédérique Vincent, Correspondance de Rodin, IV, Paris, Éditions du musée Rodin, 1992, p.18.

[66] Guillemette Andreu, Œuvre « Scène de lamentations pendant l’enterrement », Site du musée du Louvre, consulté le 9 février 2018, https://www.louvre.fr/oeuvre-notices/scene-de-lamentations-pendant-lenterrement

[67] Pascal Ballet, Notice « Georges Bénédite », Site de l’Institut national d’histoire de l’art, consulté le 9 février 2018, https://www.inha.fr/fr/ressources/publications/publications-numeriques/dictionnaire-critique-des-historiens-de-l-art/benedite-georges.html

[68] Carnet 12, musée Rodin.

[69] Pascal Ballet, Notice « Georges Bénédite », Site de l’Institut national d’histoire de l’art, consulté le 9 février 2018, https://www.inha.fr/fr/ressources/publications/publications-numeriques/dictionnaire-critique-des-historiens-de-l-art/benedite-georges.html