Méditerranée orientale.
Ier millénaire avant J.-C.
Albâtre égyptien.
H. 18,8 CM : D. lèvre : 6,9 CM : D. aux tenons : 5,2 CM : D. max. panse : 5,8 CM : P. 18,5 CM
Co. 2446
Méditerranée orientale.
Ier millénaire avant J.-C.
Albâtre égyptien.
H. 18,8 CM : D. lèvre : 6,9 CM : D. aux tenons : 5,2 CM : D. max. panse : 5,8 CM : P. 18,5 CM
Co. 2446
La pierre est érodée sur le col et sur un côté du vase, avec perte de matière près de la base. La collerette est très endommagée, des fragments ont déjà été plusieurs fois cassés et recollés.
Alabastron en albâtre égyptien translucide, de couleur jaune miel, avec de fins rubans plus clairs tout autour de la panse. Les veines de l’albâtre soulignent la forme étirée de l’objet.
Le col, réalisé dans une pièce d’albâtre séparée, était amovible à l’origine. La collerette large est plate. La panse est munie de deux petits tenons en forme d’oreille de chaque côté, avec un triangle incisé en-dessous. Le fond est légèrement arrondi, le vase ne tient donc pas debout.
Sur la collerette est collée une ancienne étiquette inscrite « M 197 » à l’encre.
Vase semblable à Co. 2373 (légèrement plus petit, et sans triangles incisés sur la panse).
Cet alabastron de forme standard a la particularité de présenter un col amovible (comme Co. 2373). Le musée Rodin conserve deux cols ayant sans doute appartenu à un vase de ce type (Co. 6356 et Co. 6359), ainsi que des alabastres ayant perdu leur col (Co. 3097 par exemple).
La fabrication du col dans une pièce séparée permettait sans doute de faciliter le forage du vase. Le col à tube cylindrique et collerette large devait fournir une ouverture étroite adaptée à la conservation et à l’application sur la peau de l’huile contenue dans le récipient.
Anépigraphe.
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
Donation Rodin à l'État français 1916.