Egypte > provenance inconnue
Nouvel Empire > XIXe dynastie probablement
H. 38, 2 CM : L. 19 CM; P. 4,8 CM
Calcaire
Co. 3393
Egypte > provenance inconnue
Nouvel Empire > XIXe dynastie probablement
H. 38, 2 CM : L. 19 CM; P. 4,8 CM
Calcaire
Co. 3393
L’œuvre est en bon état de conservation. Elle ne présente que peu d’éclats et de traces d’impact. Le chant gauche et le revers ont été repris à l’outil à l’époque moderne et aplanis. Les chants supérieur et droits correspondent à des cassures. Le chant inférieur présente des traces d’outils anciens, ainsi que des amas de mortier rosé. Des amas de mortier rosé sont également accrochés en surface (voir en particulier à l’arrière de la perruque). Si un enduit préparatoire a été badigeonné sur toute la face, aucune trace de polychromie n’a en revanche été détectée. Le relief présentait des traces de terre de fouille avant sa restauration.
Sur un bloc de calcaire taillé en creux par rapport au fond, un personnage masculin se tient debout, visage tourné vers la droite. Son image est incomplète, tronquée au niveau des membres inférieurs. Il étend ses bras devant lui. Son bras gauche est coupé au niveau de l’avant-bras. Son bras droit est étendu devant lui, paume vers le bas, allongé vers un élément aujourd’hui perdu. Une large bande constituant l’encadrement de la scène d’origine se trouve derrière lui, sur la partie gauche du bloc. Le travail en creux du relief est accentué. Des hiéroglyphes, de réalisation assez cursive, sont disposés en trois colonnes au-dessus de lui. Seules les deux colonnes de gauche sont encore visibles. Le personnage est coiffé d’une perruque bipartite, retombant en haut de ses épaules. Une première série de longues mèches lisses (dont 11 sont visibles), recouvre deux pans latéraux épais, constitués de 10 rangs de mèches cylindriques étagées. Ses yeux sont lourdement fardés et surmontés d’un sourcil. Une barbiche courte et d’aspect carré orne son menton. Il arbore un pectoral (laissé sans décor) et est vêtu d’une tunique de lin fin, à manches longues évasées et plissées. Un pagne long noué à sa taillé, et pourvu d’un devanteau court à franges, complète sa tenue. Le nombril de cet homme, très allongé, se devine sous ce costume de parade. Si les détails sont précis, l’ensemble du relief dénote une certaine rapidité d’exécution, parfois même de la maladresse. Ce fragment proviendrait vraisemblablement de la chapelle funéraire d’un personnage secondaire du Nouvel Empire. L’homme est vêtu d’un costume de parade, la tête coiffé d’une perruque sophistiquée. De part sa taille et sa position, il s’agirait de la représentation du défunt lui-même, accomplissant un acte encore à déterminer.
Trois colonnes de texte en signes cursifs ont été gravées en creux au dessus du personnage. Seule l’extrémité inférieure de l’inscription initiale des colonnes a été conservée. Leur sens de lecture s’effectuant de droite à gauche, les hiéroglyphes sont orientés en fonction du personnage auquel ils se rapportent. De la première colonne, aucun signe ne semble avoir été conservé. Il est difficile de restituer le sens des deux signes placés en fin de la deuxième colonne. Du texte gravé dans la troisième et dernière colonne, seule subsiste la fin de la mention d’un nom : « […] mès, juste de voix ».
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
BOREUX 1913 : Hôtel Biron, 101, Fragment d’un bas-relief d’époque thébaine, en calcaire. Un personnage debout tourné vers la droite étend le bras droit devant lui, le bras gauche manque, ainsi que les jambes. Restes d’inscription au-dessus de la tête. 37 x 19. Objet faux.
Donation Rodin à l’État français 1916.