Matière et technique
Ronde-bosse et peinture.
Modification matérielle
Aucune.
Etat de conservation
L’œuvre est un fragment du couvercle d’un sarcophage anthropoïde en pierre, dont seul le visage est conservé au musée Rodin ; le reste du couvercle et la cuve associée ont disparu. La majeure partie de la perruque, des oreilles et du menton ont disparu. La polychromie d’origine est encore partiellement conservée : les sourcils et l’iris des yeux sont peints en noir, alors que la ligne de démarcation entre la perruque et le front est peinte en rouge, couleur utilisée également pour rehausser la bouche. Des pointes de rouge-rosé soulignent l’intérieur de chaque extrémité du contour des yeux. L’œuvre comporte de nombreuses éraflures et épaufrures en surface, conséquences probables de manipulations récentes. Une tache de rouille, dont l’origine n’est pas identifiée, macule le coté droit de la perruque ; sur la joue droite, à proximité de la narine, une tache verte épaisse correspondrait à des résidus de corrosion du cuivre, dont l’origine est également inconnue. Quelques éclaboussures de peinture orangée sont perceptibles sur la joue droite et sous la lèvre inférieure, du côté droit. Le revers, laissé brut, est parsemé de traces d’outils de taille de pierre. Enfin, une étiquette octogonale blanche et bleue, ancienne et sans inscription lisible, est collée sur la cassure, au niveau de la partie supérieure du crâne.
Restauration
Restauré en juillet 2016 par Fanny Kurzenne et Anne Liégey. La restauration a consisté en un dépoussiérage au pinceau doux et en un nettoyage de la surface à l’aide d’un coton imprégné d’eau, en utilisant parfois de la terre diatoméeaux propriétés abrasives.