Matière et technique

Basalte. 

Modification matérielle

L’œuvre dispose d’un soclage métallique moderne qui a nécessité une perforation au-dessous de la ligne de cassure. Laqué noir, il correspond aux réalisations de la Maison André en vue de l’exposition Rodin Collectionneur. 

 

Les traces d’usure sur le revers suggèrent un remploi profane à une époque ultérieure à la fabrication de la statue, impliquant un outil de percussion. 

Etat de conservation

Seule la tête et le départ de l’épaule gauche de la statuette sont conservés. Des traces de cassures – peut-être intentionnelles ? - sont observables au niveau du nez, de la bouche et du sourcil gauche, formant une sorte de large balafre qui défigure le personnage. Présentant un aspect noirci, il se pourrait qu’elle résulte de l’action du feu, sans certitude toutefois. Seuls vestiges de la bouche, les commissures des lèvres comportent de petites traces jaunes sur lesquelles il est difficile d’en dire plus. Au revers, une dépression de forme circulaire témoigne d’un impact. Placée au même niveau que l’éclat de la face, il peut également s’agir d’une usure, dont la cause n’est pas connue. Au niveau de l’épaule gauche, la statuette est brisée à l’avant. Toute la surface de la pierre est parsemée de traces terreuses et blanches, incrustées notamment dans les stries de la perruque. Enfin, la matière semble friable en surface par endroit, avec de légers décollements de la pierre, notamment au niveau de la balafre centrale du visage.

Restauration

Aucune. 

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