Matière et technique

Bronze.

L'œuvre a été modelée grâce à la technique de la fonte à la cire perdue. C’est une fonte pleine. Les sédiments conservés et la gangue de malachite pourront dans le futur liver des informations sur le lieu de découverte et les éventuels traitements de surface de cette statuette. Elle présente des restes textiles sur le ventre et le bras droit. 

Modification matérielle

La statuette est placée sur un socle rectangulaire en marbre jaune, probablement préexistant à son acquisition par Rodin. Une étiquette octogonale blanche à liseré doré, collée sous le socle et portant l’inscription B. 208, constitue une des marques de la collection du sculpteur. 

Etat de conservation

L'oeuvre est en très mauvais état de conservation.

Le métal est très oxydé et corrodé sur l'ensemble de sa surface. Les détails sont illisibles. De nombreux endroits sont encore recouverts de concrétions beiges. La statuette est toutefois complète à l’exception des attributs de main. 

 

La statuette est recouverte d’une épaisse couche de carbonates vert avec localement des restes de gangue d’enfouissement blanchâtre. Cette couche de terre d’enfouissement est plus épaisse entre le corps et le bras gauche à un emplacement qui n’a pas été nettoyé mais laissé en l’état. Des chlorures sont visibles sur l’œuvre. 

Restauration

L’œuvre a subi une restauration en août 2018 par Fabienne Dall’Ava. La statuette a été dépoussiérée au pinceau puis un léger nettoyage de surface a été effectué à l’aide d’éthanol afin de débarrasser l’œuvre des salissures et dépôts de poussières grasses accumulés sur la surface. Elle s’est avérée très sale car les cotons utilisés lors du nettoyage étaient noirs. Ce décrassage de surface achevé, l’œuvre a été laissée dans le même état de présentation que celui qu’elle avait dans la collection de Rodin. Les chlorures ont été passivés ponctuellement à l’aide d’oxydes d’argent. Une protection de surface n’a pas été non plus envisagée afin de ne pas ajouter un matériau supplémentaire susceptible de vieillir et de perturber d’éventuelles analyses dans le futur. 

La statuette n’a pu être désoclée faute d’accès aux fixations par le revers du socle. Celui-ci a été nettoyé à l’aide d’éthanol sur de la mousse de mélamine. 

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