Le corps a été mis en forme à l’aide des enlèvements de matière dans le sens longitudinal, encore perceptibles à l’œil nu malgré un polissage abouti. L’artisan a eu recours à un foret à archet pour percer les deux chas superposés. Le chas de forme oblongue a été obtenu grâce à deux perforations circulaires tangentes, dont les parois ont été égalisées à la lime, de façon à créer une cavité de forme ovale.

Aucune.

Complète, l’aiguille présente des petites taches ocre orangé, ainsi que des marques noires sur l’un des ses côtés. Le revers est entièrement recouvert de taches sombres résultant du collage de l’objet sur un carton. Le même phénomène s’observe aussi sur l’épingle Co. 3141 et le cure-oreille Co. 3644 du musée Rodin. La pointe semble émoussée ou retaillée. On note un petit éclat au bord du chas inférieur.

Aucune.