Matière et technique

Le masque a été réalisé en bois polychromé, monoxyle. L'analyse des bois a été effectuée par Victoria Asensi Amorós (société Xylodata), en septembre 2016. Il a ainsi pu être démontré que l'oeuvre a été fabriquée en figuier sycomore, une des essences couramment employées par les anciens Égyptiens pour la confection de ce type d'équipement funéraire, et par ailleurs indigène à l'Égypte. Le sculpteur a travaillé le bois en longueur, suivant le sens des fibres. 

Une couche grise d'épaisseur variable a été appliquée à même le bois, sur toute la face avant du masque. La teinte grisâtre est due à un mélange de poussière, de dépôt de fouilles et de produit d'altération. La face arrière est plane, lisse et aujourd’hui vierge de tout enduit ou polychromie. 

Deux chevilles de bois, fichées au sommet de la coiffure, et au bas de la joue droite, sont les vestiges d'un système de fixation destiné à maintenir le masque sur le couvercle d’un cercueil.

Modification matérielle

 

Le numéro d'inventaire est inscrit au revers du masque, à l'encre noire sur une pellicule isolante.

Etat de conservation

L'état de conservation est très mauvais. Le bois est très altéré et fragile et chaque manipulation entraîne des pertes de matière. Une attaque d'insectes xylophages a laissé la face et les côtés du masque parsemés de minuscules trous d'envol. De longues fissures verticales s'étirent sur la surface du visage, en particulier au niveau des yeux, autour du nez et de la bouche. L’extrémité du nez manque, sans doute brisée suite à un choc ou bien fragilisée par le mauvais état de conservation du bois. 

 

Restauration

Campagne en décembre 2007 par Kimberleigh Collins-Peynaud, Sophie Joigneau et Marie Louis (dépoussiérage suivi de la réalisation d'une caisse de stockage en 2008).  

 

Campagne en mars 2017 par Fanny Kurzenne et Béatrice Dubarry-Jallet (dépoussiérage, nettoyage, consolidation par imprégnation, consolidation par solins).

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