Matière et technique
Le manche a été sculpté sans doute dans la diaphyse d’un os long de mammifère. La gueule de l’animal et les commissures sont indiquées par des perforations circulaires obtenues grâce à l’usage d’un foret à archet. On note aussi la présence d’une échancrure circulaire à mi-hauteur de la pièce pour insérer le mécanisme qui autorisait le maintien de la lame métallique. L’os a été fendu dans le sens longitudinal, à l’aide d’une scie, sur le revers de l’objet. Cette fente, qui accueillait la lame une fois repliée, se caractérise par une profondeur accrue en partie supérieure.
La tête semble avoir été séparée du corps par une entaille pratiquée à la sciotte. Le même outil a permis d’inciser quelques détails anatomiques, comme les moustaches du félin ou la ligne des yeux. Un travail au burin a été nécessaire pour indiquer le pelage, creuser plus profondément les orbites ou préciser les griffes de la patte. Des traces de sciage ou d’abrasion s’observent sous le pied.
Modification matérielle
Aucune.
Etat de conservation
Le manche de couteau est brisé au dos, dans la partie médiane, le long de la fente où se repliait la lame métallique. Il est également endommagé en partie supérieure. L’os à la teinte gris beige présente une forte abrasion. On remarque quelques petites taches brunes.
Restauration
Aucune.