Bronze. 

La statuette a été modelée grâce à la technique antique de la fonte à la cire perdue. Les yeux ont été incisés après la fonte. Les boucles d'oreille et le possible scarabée sur le front étaient rapportés. 

Un socle en métal attribuable à la Maison André et un comblement en résine ont été ajoutés à la statuette pour l’exposition Rodin Collectionneur.

Dans le catalogue d’exposition, une photographie de l’œuvre en pleine page montre un état de conservation différent de l’état actuel. En effet, on note que l’oreille droite de l’animal est entière alors qu’aujourd’hui, le bout manque. 

L'œuvre est en mauvais état de conservation.

Le métal est très oxydé sur l'ensemble de l'objet et particulièrement au-dessus de l’œil gauche et sur le museau.

La tête était en plusieurs fragments qui ont été recollés. Les fissures qui les séparent sont toujours visibles. L’animal est brisé au niveau du cou. Il manque la pointe de l’oreille droite ; sur la planche couleur du catalogue Rodin Collectionneur, l’oreille est encore intacte.

La statuette a été nettoyée et fixée sur un socle en métal par Jean-Michel André en août et septembre 1967 pour être présentée à l’exposition Rodin Collectionneur. 

La statuette a été ensuite restaurée par Fabienne Dall’Ava et M. E. Meyohas en octobre 1989. L’analyse du matériau de comblement réalisée par le Laboratoire de Recherche des Musées de France (LRMF) a révélé que le comblement à l’intérieur de la tête était moderne et qu’il s’agissait d’une résine alkyde phtalique, mise en place par Jean-Michel André avant l’exposition Rodin Collectionneur en 1967.Ce bouchage a été éliminé. L’objet a subi un traitement d’inhibition de corrosion dans une solution de Benzotriazol à 3% d’alcool. Les chlorures ont été traités à l’oxyde d’argent. Un vernis inhibiteur de corrosion, l’Incralac©, a été appliqué en surface. Les lacunes des anciens bouchages ont été comblées avec un mélange de Paraloïd B 72, de charges (poudre de ponce et de brique) et de pigments DEKA.