Matériau : Granitoïde

Au cours d’une restauration antérieure à 1958, un uraeus a été fixé sur la coiffe. Cet uraeus a été enlevé dans les années 1960, sans doute par la Maison André, à l’occasion de l’exposition Rodin collectionneur. Il reste cependant les traces d’un enduit autour du négatif de l’uraeus.

Une ouverture moderne a été pratiquée au milieu de la face inférieure afin d’y insérer une tige métallique reliée à un socle métallique laqué en noir. Ce système de présentation a été réalisé en 1967 par la Maison André dans le cadre de la préparation de l’exposition Rodin collectionneur.

Le numéro d’inventaire actuel « Co. 957 » a été inscrit à l’encre blanche sur une pellicule isolante placée sur le pilier dorsal, à l’extrémité inférieure de la troisième colonne de hiéroglyphes.

L’état de conservation est mauvais. Le fragment est affecté par de nombreux éclats et cassures. Le nez a disparu, de même que le bas de la joue droite, les rémiges qui encadraient la couronne – on voit encore l’amorce de la plume gauche et le négatif laissé par la plume droite – et le sommet de la coiffe. Les arêtes du pilier dorsal sont également très abimées ; des épaufrures ont endommagé l’inscription.

La bouche semble avoir été effacée par l’érosion.

Intervention de la Maison André en 1967 : restauration, nettoyage, montage sur socle.