Il s’agit d’un bloc de calcaire représentant différentes divinités.

Afin qu’il puisse être présenté verticalement, le relief a été fixé sur un socle composé d’une base en laiton rectangulaire, peinte en noir, de 24,3 CM sur 7 CM sur 0,4 CM d’épaisseur. Deux tiges de section carrée, de 0,8 CM de côté et de 6,5 CM de long, sont soudées sur cette base et insérées dans des fourreaux de 1 CM de côté et de 4 à 5 CM de profondeur. Ceux-ci sont à leur tour scellés au mastic polyester dans des percements sur le chant inférieur. Le socle se démonte aisément et a été réalisé par la Maison André pour l’exposition « Rodin Collectionneur » de 1967-68.  

L'œuvre est en bon état de conversation. La surface du bloc est altérée et, bien que le relief demeure globalement lisible, il est clairement érodé. Elle est également parsemée de lichens grisâtres, ainsi que de quelques traces de terre qui pourraient indiquer un enfouissement temporaire. Aucune trace de polychromie n’est observée. Les chants, particulièrement émoussés, sont peut-être originaux comme tendrait à le prouver la ligne incisée qui les encadre, mais sont très épaufrés. Ils ne présentent pas de traces d’outils, contrairement au revers.