L’analyse des essences a été effectuée par Victoria Asensi Amorós (société Xylodata), en juin 2019. Il a ainsi pu être démontré, que, tout comme Co.3398, le socle a été réalisé en Acacia du Nil. Cette essence fait partie de celles les plus couramment employées par les anciens Égyptiens pour les sculptures de ce type. Elle est, par ailleurs, indigène à l’Égypte.  

Ce socle monoxyle a vraisemblablement été recouvert d’une première couche d’enduit préparatoire jaune, puis d’une couche d’ocre noir, selon les restes retrouvés dans la fissure à l’arrière de la cavité. Des restes d’enduit blanchâtre ont également été découverts dans cette dernière.  Un trou de mortaise de 5,5 cm de largeur et de 1,3 cm de hauteur, sur le côté gauche du socle, devait servir, selon les restauratrices, à permettre à une clavette de fixer l’objet encastré dans Co.6245.  

Le numéro d’inventaire est inscrit sous le socle à l’encre blanche sur une pellicule isolante. Par ailleurs, on remarque la présence d’une étiquette octogonale collée sur la face latérale à gauche du texte en hiéroglyphes. Elle arbore deux liserés bleus et le numéro « 270 » y est inscrit à l’encre noire.   

L’objet est en assez bon état de conservation, malgré l’altération de la surface du bois et de la polychromie. En effet, bien que sain, le bois est très sec et parsemé, sur toutes ses faces, de nombreuses fentes, de tailles variées. Les plus remarquables se trouvent à l’arrière et à gauche de la cavité, sur le dessus du socle, vraisemblablement au niveau des nœuds, ainsi que de part et d’autre du trou de mortaise. On remarque également une fissure au revers du socle, le traversant verticalement et de part en part. Par ailleurs, la polychromie a entièrement disparu, hormis quelques restes d’enduit dans les fentes, ainsi que des traces de noir et d’ocre jaune dans la fissure qui se trouve à l’arrière de la cavité trapézoïdale. De plus, le texte en hiéroglyphes est très usé et presqu’illisible. Enfin, l’ensemble est empoussiéré.  

Aucune.