Material and technique

Le masque est réalisé en stuc, obtenu par estampage dans un moule. Il est creux au revers.
Le stuc, malgré sont caractère composite intrinsèque, est homogène sur l’ensemble du masque et dans l’épaisseur du matériau. De coloration blanche, le stuc présente dans la masse des micro-cavités contenant des particules ocre jaune.
Les manques de la plaque de fond permettent de visualiser le principe de fabrication. Le masque se composent de plusieurs éléments : le visage, l’arrière de la tête, le cou, la plaque de fond. La plaque de fond garde l’empreinte d’une trame de tissu.
La double tresse, moulée à part, est rapportée.
Les yeux, en verre teintés dans la masse, sont incrustés. Une pastille brune, pour l’iris, est insérée dans la plaquette cintrée en verre blanc de la sclérotique. La fixation est assurée par les paupières, qui sont ensuite modelées dans du stuc frais, ajouté sur les pourtours des plaquettes. Seul l’œil gauche est conservé.
Le masque était à l’origine polychromé, mais la presque totalité de la polychromie a disparu. Couleurs : noir (chevelure, pourtour des yeux). Une grande partie de l’épiderme ayant disparu, aucun autre témoin de la polychromie n’est conservé.


Analyses : Aucune.

State of preservation

Le masque a conservé une partie de son plastron (cou).
Lors de la restauration de 2005, les quatre fragments de la tresse ont été recollés sur la chevelure.
Le masque apparaît très endommagé, surtout au niveau du visage. Les volumes présentent en effet de nombreuses pertes de matière (nez, joues, menton, cheveux) et la presque totalité de l’épiderme a disparu, entraînant la polychromie avec lui. Seuls des restes de couleur noire sont encore conservés dans les cheveux. L’œil droit est manquant.
En outre, nous avons vraisemblablement plus d’une quarantaine de fragments qui correspondent à des cassures (notamment de la coiffure) et aux délitages en couche de l’épiderme.

Restoring actions

Intervention antérieure (d’après le rapport de restauration de 2005) :
L’œil a été recouvert d’adhésif. Cet adhésif a fixé sur l’œil des grains de stuc et apparaît aujourd’hui grisâtre.


Restauration d’urgence de mars 2001, avant le déménagement du masque des réserves de l’hôtel Biron aux réserves de la Villa des Brillants à Meudon, réalisée par Sophie Joigneau et Marie Louis (d’après le rapport de 2005) :
Dépoussiérage et consolidation du stuc.
Fixation des restes de polychromie.
Quelques bouchages réalisés dans les délitages et les fissures du matériau. Comblements plus importants sur le nez pour éviter des arrachements, les volumes y étant très déchiquetés.


Restauration et reconstitution réalisées en 2005 par Sophie Joigneau et Marie Louis (rapport de 2005) :
Dépoussiérage des différents fragments.
Nettoyage.
Fixation de la polychromie.
Consolidation importante du stuc.
Légers bouchages dans les zones de feuilletage.

 

Pour l’exposition, seule la remise en place de la coiffure fut concernée par la restauration. Les autres fragments sont conservés dans les réserves.
Consolidation du matériau et refixage de la polychromie améliorée.
Les trois morceaux de la double tresse ont été collés entre eux, puis fixés sur la boîte crânienne. Des bouchages ont été réalisés afin de combler des interstices et ainsi parfaire le collage.

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