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Matière et technique

D’après F. Poplin, cette pièce pourrait avoir été façonnée à partir d’une plaque débitée dans un tibia de bœuf. Les traces du tissu osseux spongieux sont encore visibles au dos, en partie supérieure. La plaque a sans doute été raclée, dans le but de de régulariser les surfaces, mais quelques petits arrachements de matière, liés à la phase de partition de l’os, ou à l’opération de raclage, se distinguent encore aisément. Alors que les bords supérieur et inférieur portent les marques d’une abrasion, le bord senestre a été scié.

 

L’ornementation végétale percée à jour a sans doute nécessité l’utilisation d’un foret pour perforer la plaque. L’évidemment a peut-être été pratiqué avec une petite gouge, puis une lime a permis d’estomper les aspérités de l’os et d’obtenir des motifs harmonieux. Le bord senestre a été aminci à l’aide d’une lame abrasive car de nombreux stigmates recouvrent notamment le revers. La face de la plaquette a bénéficié, en guise de finition, d’un polissage abouti.

Modification matérielle

Aucune.

Etat de conservation

La plaque ajourée est brisée vraisemblablement en son milieu. Ne subsiste que la partie senestre. Elle offre une couleur crème uniforme. La teinte crayeuse du bord supérieur, au revers, s’explique par un léger délitement de la matière osseuse, qui se caractérise aussi par quelques fentes. On observe de petites taches brunes en partie supérieure du bord latéral. La surface est recouverte d’une légère couche de salissure sur les deux côtés.

Restauration

Aucune.

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