L’élément de décor a été façonné, selon F. Poplin, dans un métatarse de bœuf, comme l’autre spécimen des collections du musée Rodin, Co. 5673. La cloison présente au centre de la cavité médullaire a été éliminée, puis la cavité régularisée à l’aide d’un ciseau. Les côtés offrent d’ailleurs une paroi très mince.

Cette section de métapode a été mise en rotation sur un tour afin que puissent être définis l’emplacement des deux couronnes de feuilles d’acanthe et les volutes. Le revers, qui n’a pas été sculpté, révèle encore quatre anneaux de tournage laissés nus. Les traces d’un sciage transversal se lisent encore sur les chants supérieur et inférieur. Les différents éléments de la corbeille du chapiteau ont été dégagés à l’aide d’un petit ciseau, tandis qu’un fin burin a permis de préciser les nervures des feuilles.

Aucune.

Une couleur ivoirine assez uniforme caractérise la matière osseuse de cet élément de décor de micro-architecture. De légers sédiments subsistent dans les creux des feuillages, sur le chant sommital et dans la cavité médullaire. On remarque également des marques noires d’aspect gras sur les zones du relief les plus en saillies. Au revers, un éclat endommage l’anneau de tournage inférieur.

Aucune.