La rectitude de l’applique, ainsi la présence des débouchés des canaux nourriciers de l’os, permettent de reconnaître l’emploi d’un métapode de bœuf. L’examen du revers a autorisé F. Poplin à aller plus avant dans l’identification, et à déterminer l’emploi de la face postérieure d’un métacarpe. D’après la disposition des trous des canaux nourriciers, sur le genou gauche de la naïade, et le profil de l’os, on peut en conclure que les pieds ont été sculptés dans la partie distale de l’organe osseux.

Les bords du dos de la pièce ont été rigoureusement abrasés. On suppose le recours à une lame abrasive, telle une écouane avec des dents parallèles, puisque de longues stries longitudinales couvrent toute la surface des bords. Le chant inférieur a été raclé.

Les volumes du corps, bien dégagés du fond, offrent un modelé soigné et adouci par un polissage très achevé. La dépression signalant le nombril, ainsi que les plis du drapé, ont été creusés vraisemblablement avec la pointe d’un fin burin.

Aucune.

Brisée sur le côté senestre et en partie supérieure, la pièce offre une teinte beige clair avec de petits rehauts d’ocre sur les parties les plus en relief. Une fissure longitudinale traversante l’endommage en son milieu, barrant le ventre et les cuisses de la Néréide. Une seconde fissure court plus bas, à proximité de l’amorce du voile. De courtes incisions verticales couvrent la cuisse gauche de la naïade.

Aucune.