L’observation de l’applique a conduit F. Poplin à identifier un métapode de dromadaire, comme pour l’applique Co. 2296. C’est l’épaisseur du relief, comme le tissu osseux spongieux, bien présent côté dextre, qui invitent à formuler cette hypothèse. Le buste du Triton est placé dans la zone distale de l’os. La ligne courbe du bord dextre reprend d’ailleurs celle des poulies articulaires ; la petite échancrure correspond à l’incisure interarticulaire de l’os.

Le dos de la pièce a été rigoureusement raclé avec une large lame plate. Le long du bord sommital se distinguent encore de courtes stries imprimées par un outil abrasif. Le chant supérieur a fait l’objet d’une régularisation par raclage.

Les stigmates, en forme de cupules, laissés par une petite gouge, sont encore très visibles surtout à l’arrière-plan, mais aussi sur les corps des personnages, bien qu’ils aient été estompés par un polissage assez abouti sur les parties en saillie. Les volumes, bien dégagés de la matrice osseuse, semblent moins accentués pour le buste du Triton, que pour le corps de la Néréide. Un burin a permis à l’artisan de mieux délimiter certaines parties, comme le torse et le bras droit du Triton. Une légère dépression signale l’emplacement du nombril de la figure masculine, alors que la linea alba est incisée de manière très superficielle.

Aucune.

Brisée le long du bord inférieur et sur le côté senestre, cette applique présente une teinte jaune clair. De petites taches ocre orangé ponctuent ses deux faces. Les sédiments, peu nombreux sur la face principale, sont beaucoup plus présents au dos, notamment au niveau du tissu osseux spongieux. Quelques petits éclats endommagent le bord sommital.

Aucune.