Les métapodes semblent avoir été particulièrement privilégiés pour la fabrication d’appliques au format allongé consacrées à l’illustration de divinités marines. En effet, plus d’un tiers des pièces réservées à des membres du thiase marin, a été façonné, à partir de ces os longs et relativement droits de la partie inférieure des pattes de bovidé. F. Poplin a émis l’hypothèse d’un recours à la face antérieure d’un métacarpe de bœuf, comme pour le relief Co. 2237, dont le schéma iconographique est très proche.

Le dos de la pièce a été rigoureusement raclé, comme l’atteste les longues plages de très fines stries obtenues par l’emploi d’une lame large. On observe aussi de petites cupules d’arrachement, engendrées soit par la partition de l’os pour obtenir la matrice, soit par un mauvais affûtage de la lame, lors de la régularisation par raclage. Dans un second temps sont venues se surimposer à ces stigmates, des stries dirigées en biais, produites par un outil abrasif, près des bords. Tandis que le chant supérieur conserve des traces de raclage, on distingue encore les marques imprimées par les dents de la lame métallique d’une scie, sur le bord senestre.

De nombreuses traces d’outils ponctuent également la face principale : des enlèvements de matière ovales le long du buste et des jambes de la Néréide témoignent de l’utilisation d’une gouge de petites dimensions. Pour autant, les formes ont été peu dégagées du fond et se confondent presque avec l’arrière-plan. Le polissage de la matière osseuse n’a été réalisé que de façon très superficielle et a laissé beaucoup d’aspérités côté senestre.

Aucune.

L’élément d’applique, à la teinte beige clair, est brisé côté dextre. Quelques petits éclats entament les bords. Si de petites taches brunes s’observent sur la face principale, d’importantes concrétions sont visibles au revers. On note aussi quelques marques noires d’aspect gras.

Aucune.