Matériaux : Calcaire polychrome.

Un système de fixation a été installé au dos de l’objet. Une gorge de 7 cm de long sur 2 cm de large et jusqu’à 1,5 cm de profondeur a été creusée au centre du quart supérieur. Un trait au graphite positionne cette gorge. Perpendiculairement, une plaque en alliage (peut-être du laiton) de 6 cm de long, 2 cm de largeur et 0,4 cm d’épaisseur a été fixée directement par deux vis métalliques dans une gouttière ménagée spécialement. Certains hiéroglyphes, altérés par les pertes de matière ont été reconstitués.

L’œuvre, est en mauvais état de conservation. Il manque la partie inférieure de la stèle. Le pourtour de la face décorée a été bûché, entraînant une altération du décor, en particulier au niveau des yeux oudjat et celui de l’anneau chen, placé au centre du cintre. Deux éclats, modernes, sont bien visibles sur ce pourtour (en partie haute, au centre, et à mi-hauteur du pourtour droit). La pièce a problalement cassé alors qu'on était en train de l'évider. Les chants sont parsemés de petites cassures et épaufrures diverses. La pierre possède des zones de fragilité conséquentes. Sur la face, une ligne de délitement et de pulvérulence transversale parcourt l’œuvre.

Probablement restauré par la Maison André lors de la préparation de l’exposition Rodin Collectionneur de 1966. (Nettoyage et installation d’un système de suspension métallique). Campagne de dépoussiérage et de nettoyage de l’ensemble (en particulier gommage de traces d’adhésifs), fixage de la polychromie, consolidation de l’épiderme de la pierre, et restauration de l’accroche métallique (oxydation éliminée) en juillet 2009 par Sophie Joigneau et Marie Louis.