Matière et technique
Matériaux : Calcaire fin, comportant quelques inclusions grisées.
Modification matérielle
L’objet présente deux systèmes d’accrochage. L’un, au revers, était destiné à un accrochage vertical par équerre métallique. Le second correspond à l’installation du bloc sur un socle métallique laqué noir. Les deux systèmes correspondent aux techniques utilisées par la maison André dans le cadre de la préparation de l’exposition Rodin Collectionneur.
Etat de conservation
L’œuvre est en mauvais état de conservation. De très nombreuses cassures et éraflures mutilent la gravure des personnages, dont les traits du visage sont complètement arasés. Le revers est entièrement et grossièrement cisaillé. Seule la tranche droite est d’origine, les autres correspondant à des cassures. On observe encore sur la partie droite l’engobe préparatoire de couleur crème, qui recouvrait la surface des parois décorées et était appliqué préalablement aux couches de polychromie. On remarque aussi des concrétions de mortier rosé dans le coin supérieur droit du deuxième registre. De la terre de fouille jaune est visible à certains endroits. Des traces ocre rouge ou noires sont présentes dans le creux de certains hiéroglyphes, ainsi que des pigments noirs (voir en particulier dans la perruque des personnages).
Un texte en deux colonnes occupe l’espace laissé libre devant lui. Sur une photographie en noir et blanc (musée Rodin), prise avant 1967 par le photographe Adelys pour le catalogue Rodin collectionneur , il est possible de constater qu’une troisième colonne de hiéroglyphes les précédaient. En octobre 1967, le relief fut restauré et soclé dans l'atelier de Jean-Michel André, avant son exposition au musée.
Restauration
L'oeuvre fut restaurée et soclée en octobre 1967 par la maison André, puis restauré en novembre 2011 par Sophie Joigneau et Marie Louis (nettoyage collage des deux fragments, traitement de l’attache métallique dorsale).