Matière et technique
Matériau : Grauwacke
Le matériau a précédemment été identifié comme de la « diorite », mais aussi du « granite » ou encore, plus étonnant, du « calcaire ».
La roche est homogène, à grains fins et de couleur gris foncé. C’est pourquoi nous proposons d’y voir de la grauwacke, appelée pierre de bekhen en égyptien, une sorte de schiste dont les gisements se trouvent dans le désert oriental. La seule carrière connue se situe au Ouadi Hammamat ; elle a été exploitée depuis l’époque prédynastique jusqu’à la période romaine.
Seule son analyse en laboratoire permettra de l’identifier avec certitude.
Modification matérielle
La cassure inférieure de l’œuvre a été percée d’un orifice afin d’y insérer la tige métallique de section carrée du socle.
Le numéro d’inventaire actuel « Co. 965 » a été inscrit à l’encre blanche sur une pellicule isolante placée à l’extrémité inférieure du profil droit, à l’emplacement de la cheville droite.
Etat de conservation
Seule la partie inférieure de la statue est conservée. Du personnage masculin debout, seule subsiste la partie comprise entre les hanches et les chevilles. La partie droite est particulièrement endommagée : une cassure diagonale a amputé le fragment depuis le nombril jusqu’au mollet droit. Seule la main gauche est encore présente. Quelques petits éclats sont observables sur les jambes, le pouce gauche mais surtout sur les arêtes du devanteau du pagne et du pilier dorsal.
La statuette du dieu présentée par le personnage est très mutilée : un éclat a emporté la moitié droite du corps, depuis l’épaule gauche jusqu’à l’extrémité inférieure du pagne, à droite, faisant disparaitre la tête de l’image divine ainsi que sa main droite. La moitié droite du socle est de même épaufrée.
Restauration
Intervention de la maison André en 1967 : restauration, nettoyage, montage sur socle.