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Matière et technique

L'analyse des essences a été effectuée par Vittoria Asensi Amóros (société Xylodata), en mai 2018. Il a ainsi pu être démontré que, tandis que le corps a été réalisé en perséa, les bras et les pieds sont en cèdre, et le visage en tamaris. On note que ce sont des essences couramment employées pour les sculptures de ce type. Cependant, seuls le perséa et le tamaris sont des espèces indigènes à l'Égypte.  

Sculpté dans plusieurs morceaux de bois, la statuette a été recouverte d'une couche picturale noire directement appliquée sur le bois après assemblage. Cette couche est plus dense sur les éléments rapportés, à savoir le masque, les bras et les pieds. Il est probable, au vu de la différence de style, que ces derniers soient modernes. 

Modification matérielle

Les deux numéros d'inventaire sont inscrits à l'encre noire sur une pellicule isolante : Co. 3396 à l'arrière de la cheville droite, et Co. 2309 au revers du masque.  

Le socle d'origine ayant été perdu, il a été remplacé par un socle cubique moderne en bois exotique, fabriqué par le sculpteur Kichizo Inagaki à la demande de Rodin. Des emplacements surélevés ont été taillés pour s’adapter aux pieds. Une tige métallique était enfoncée dans le socle et se fichait au revers de la statuette à mi-hauteur, afin de pouvoir la présenter verticalement.  

Sur le corps de la statuette, les systèmes d'assemblage aux épaules et aux chevilles ont été râpés et lissés à une époque contemporaine. Les encoches destinées à l'emboîtement des pieds dans le socle d’origine ont été retaillées. 

Etat de conservation

L'objet est en assez bon état de conservation, malgré l'altération du bois. En effet, la statuette présente sur son ensemble de nombreuses fentes longitudinales de dimensions irrégulières. Par ailleurs, des attaques anciennes d'insectes xylophages ont entraîné des pertes de matières, et laissé des traces caractéristiques, à savoir des galeries, des pulvérulences et des éclisses de bois, notamment sur le bras gauche, la main droite, la poitrine, les cuisses et le pied gauche.  

En outre, les différents éléments composant la statuette, hormis le pied droit, se sont détachés, à cause d'un collage trop fragile. Le bras droit a été cassé en deux morceaux. De plus, la couche picturale noire recouvrant l’objet présente des traces d’usure et est lacunaire. 

 

 

Restauration

Campagne en décembre 2007 par Kimberleigh Collins-Peynaud, Sophie Joigneau et Marie Louis (dépoussiérage suivi de la réalisation d'une caisse de stockage en 2008). 

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