La rectitude du fragment a permis à F. Poplin d’identifier la face postérieure d’un tibia de bœuf. C’est précisément la région distale de l’os qui a été exploitée. Le tissu osseux spongieux est particulièrement présent au revers, en partie inférieure. Sur la face principale, on note un piquetage général rappelant que le relief a été prélevé dans une portion de tissu osseux très vascularisée.

L’usure du relief est telle sur la face externe que peu de stigmates d’outils sont encore lisibles. Sur la face interne du bord senestre, quelques traces d’abrasion se devinent toujours. Peu de traces d’outils encore visibles sur la face externe. Le relief bien dégagé du fond a sans doute fait l’objet d’un polissage poussé.

Aucune.

La pièce est brisée sur le côté dextre et en patrie inférieure. Alors que la face principale offre une teinte crayeuse assombrie par les nombreux sédiments, le revers présente une coloration légèrement plus ocrée. D’importantes marques noires recouvrent le bas du vêtement. Des sédiments remplissent les creux du relief et les trabécules du revers. On distingue aussi des marques de radicelles. De minuscules taches ocre orangé peuvent être observées sur les doigts de la ménade, sur le bas de son vêtement et le long du bord senestre. La matière osseuse révèle un fendillement dans le sens vertical.

Au cours des années 2018-2019, cette pièce a bénéficié de la part de la restauratrice V. Picur d’un nettoyage enzymatique au coton-tige, suivi d’un rinçage à l'éthanol, qui a été nécessaire pour estomper l’épaisse couche de salissure.