Matériaux : Calcaire polychrome (pigments d’origine et repeints modernes).

Analyse des pigments par le C2RMF (pré-rapport de Sandrine Pagès-Camagna (2012) : Orpiment dans un grain jaune du collier, pigment bleu dans la ceinture. Présence d’arsenic dans la carnation ocre orangée du torse. Mise en évidence d’une souscouche préparatoire blanche d’origine.

Le relief a été cassé en plusieurs morceaux, recollés ensemble à l’aide de plâtre, de mortier et d’enduit. Ces comblements modernes sont particulièrement importants sur les bords droit et inférieur. Les fissures, les cassures ont presque toutes été comblées. Certains modules ont également été reconstitués à l’aide de plâtre et d’enduit. La polychromie a été retravaillée et des marques de repeint sont visibles. La couche de pigments rouges n’est en effet pas d’origine. Postérieurement à ces modifications, un cadre en bois réalisé par Kichizo Inagaki (dimensions H. 41 CM ; L. 33,5 CM ; P. 5,9 CM) et pourvu d’un système de suspension a enchâssé les fragments. 

L'œuvre'est état de conservation moyen. La surface est parcourue de nombreuses fissures et cassures ; les pigments ont souffert de griffures. Plusieurs traces de râpe sont également visibles. On observe aussi des lichens sur la surface de la pierre. Il est cassé en plusieurs morceaux, dont en particulier trois gros fragments, assemblés dans une matière plâtreuse blanche. La partie inférieure, manquante, a été reconstituée selon le même procédé. Les éléments corporels ont été repeints en ocre rouge, polychromie recouvrant la couche d’origine.

Le rapport d’analyse du CIRAM (Centre d’Innovation et de Recherche pour l’Analyse et le Marquage) du 8 décembre 2009 indique que le calcaire est parcouru de nombreuses cassures et fissures et qu’il est maintenu dans son support grâce à de vis. Rapport de tests de nettoyage de Sophie Joigneau et Marie louis de décembre 2008 indiquant qu’un démontage du cadre de l’objet est nécessaire préalablement à tout nettoyage : nettoyage et traitement des fissures.