Matière et technique

Matériau : Quartzite jaune-orangé avec des veines plus rouges au dos de la statue. Des inclusions de minéraux, certains de dimensions conséquentes, sont visibles en surface. 

Modification matérielle

Dans la cassure sous les cuisses, une ouverture moderne a été pratiquée pour introduire un tenon métallique de section carrée enveloppé d’une moitié de tube ; le tout repose sur un socle en bois peint.

Le numéro d’inventaire actuel « Co 1420 » a été inscrit à l’encre noire sur une pellicule isolante à l’arrière du profil gauche, à l’extrémité inférieure. 

 

Le rapport d’intervention de septembre 2000 fait mention de multiples petites taches accidentelles de peinture grise, noire, bleue, blanche et orange sur la surface de l’œuvre, notamment le dos, ainsi que d’éclaboussures de plâtre et de mastic marron et gris, toutes désormais éliminées. 

Etat de conservation

Sur la face avant, la statue est assez bien conservée malgré son état fragmentaire : la tête, la retombée gauche du nemes, les bras et la partie inférieure des jambes (à mi-pagne) manquent mais la surface demeure lisse et présente peu de traces d’éclats, à l’exception des zones d’arrachement et de la bordure de la retombée droite du nemes.

Au dos, l’omoplate gauche est lacunaire tandis que le catogan du nemes est très endommagé. Le pilier dorsal n’apparaît qu’en négatif : il a été totalement arraché. L’arrière du pagne est parsemé d’éclats. Toutes ces parties altérées permettent d’observer la pierre en détail : son aspect rubané, avec des bandes d’un ocre presque rouge, ainsi que de très nombreuses inclusions de minéraux de natures diverses, deux caractéristiques du quartzite ou grès silicifié (DE PUTTER, KARLSHAUSEN, 1992, p. 96)

 

Le quartzite est fortement teinté par la terre d’enfouissement orangée ; quelques traces de cette terre ferrugineuse sont encore visibles sur la statue.

Restauration

Intervention de la Maison André, présumée en 1967 : soclage à l’occasion de l’exposition Rodin collectionneur ( ?).

 

Intervention de Sophie Joigneau et Marie Louis en septembre 2000 : dépoussiérage à la brosse douce et à l’aspirateur ; nettoyage à l’eau de ville ; taches accidentelles de peinture éliminées à l’acétone ; éclaboussures de plâtre et de mastic éliminées mécaniquement au scalpel ; numéro d’inventaire effacé à l’acétone et réinscrit à l’encre noire sur une pellicule isolante de Paraloïd B72®.

 

Intervention de Sophie Joigneau et Marie Louis en mars 2011 : dépoussiérage à la brosse douce et à la soufflette, sous aspiration.

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