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Material and technique

Le masque est réalisé en stuc légèrement ocre, très léger et très poreux. Des amas ocre rouge d’argile non liée et/ou de matière végétale ont disparu, formant des petites cavités. Le stuc est appliqué en couches successives. La couche externe est plus colorée.
Les orbites, le dessous du cou et les mèches de cheveux sont repris avec une terre ocre assez foncée.

 

Le masque est réalisé d’une seule pièce. Il est creux au revers.
L’épaisseur du stuc est très fine.
Les mèches de cheveux, modelées à part, sont appliquées.
Aucune trace de toile n’est observée.
Les yeux sont en pâte de verre et sertis à l’aide de petits bourrelets de stuc. Un petit témoin bleu est visible dans la caroncule de l’œil gauche. On peut imaginer des lignes bleues marquant le contour des yeux.

Une sous-couche ocre rouge, appliquée sur la totalité du visage, devait masquer les différentes couleurs des couches successives de stuc. Les carnations étaient dorées à la feuille, des traces de dorure sont toujours visibles à proximité de la narine gauche, à la commissure des lèvres, et à l’intérieur de l’oreille gauche.
Couleurs : noir (cheveux).

 

Analyses : Aucune.

State of preservation

Lors de la restauration de 1999, le masque, cassé en deux fragments, a été reconstitué, et les yeux collés.
Le masque a conservé une partie de son cou. Le stuc présente quelques manques. L’oreille gauche, qui était rapportée, a disparu.
La polychromie est très lacunaire, le visage a perdu la presque totalité de sa dorure.

Restoring actions

Interventions antérieures (d’après le rapport de restauration de 1999) :
Sur une photographie ancienne (Inv. Ph 2708, photographie anonyme 14X9 cm.), la tête est présentée verticalement. Elle correspond à la description de l’inventaire établi en 1913 pour la donation en 1916. Les yeux en pâte de verre sont présents, et elle semble encore partiellement recouverte de polychromie.

Le masque, tel qu’il apparaît sur cette photographie ancienne, a été cassé et recollé une première fois, la cassure étant visible. Sans doute recassé, il a été de nouveau collé sommairement au plâtre et posé sur un lit de coton mêlé de frisons, faisant office de support. Le plâtre, appliqué liquide, a coulé sur le coton.
Après la perte des yeux, un dépoussiérage malencontreux, pratiqué sur une polychromie et un matériau pulvérulent, a fait disparaître la presque totalité de la dorure mentionnée dans l’inventaire de 1913.

 

Restauration réalisée par Marie Louis et Valérie Mehdipour (rapport de mars 1999) :
Dépoussiérage.
Consolidation et nettoyage du stuc, simultanés.
Fixation des pulvérulences et des soulèvements de la polychromie (ocre rouge et fragments de feuilles d’or).
Les plans de cassures ont été dégagés des résidus de collage au plâtre, puis les deux fragments furent recollés.
Deux yeux de la collection ont été identifiés comme étant les yeux de la photographie ancienne, même cassure, même tache. Ils ont été collés sur le visage, de manière parfaitement réversible.

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