F. Poplin a mis en évidence le choix fait par l’artisan d’un humérus droit de bœuf, comme pour l’applique du musée Rodin dédiée au même type iconographique Co. 2234. Le corps de la ménade s’inscrit dans le sens inverse à la position anatomique de l’organe osseux. La tête se trouve placée dans la partie conduisant à l’épicondyle latéral.

Des stries laissées par un outil abrasif sont visibles sur le segment du bord senestre conservé. De nombreux petits arrachements sont visibles sur face externe, notamment à l’arrière-plan. Sur le buste et la poitrine s’observent encore les butées des ciseaux et les traces d’arrachement de la matière. Le polissage des formes assez inégal a permis de conserver de nombreux stigmates d’outils. Alors que les arêtes sont marquées sur le bras gauche, le modelé est plus plus sensible sur le buste et le ventre. Le visage est travaillé sommairement au burin : la pointe acérée de l’instrument a permis l’indication des mèches de cheveux et des détails anatomiques.

Grâce à un foret à archet, l’artisan aménagé une perforation circulaire pour cheville en bois le long de la cuisse droite de la ménade. Le forage circulaire près des genoux correspond sans doute à un essai de perforation, abandonné car trop près des jambes.

Aucune.

Brisée sur l’ensemble de son côté dextre et en partie inférieure, l’applique offre une teinte crème, mâtinée de jaune très clair. Le tissu compact bien visible au niveau de la cassure révèle une coloration plus blanche. La face principale montre des marques noires d’aspect gras. Des fissures traversantes courant en biais fragilisent le placage. L’une d’elles passe sur la hanche de la jeune femme, tandis que l’amorce d’une seconde, plus visible au dos de la pièce, s’observe près du bord senestre. Quelques sédiments subsistent également.

Aucune.