Fritte émaillée de couleur bleue et peinture noire pour les détails (cf. description). Sur la partie droite du crâne, un défaut conséquent est visible en surface. La base a été soigneusement aplanie avant cuisson ; la statuette est stable et tient debout sans appui. L’arrière ayant été également aplani, le pan arrière de la perruque n’est pas matérialisé car les mèches de la perruque n’ont pas été peintes.

L’ouchebti Co. 2432 est de même type que Co. 5645 et peut être daté de la même époque. Des différences notoires sont néanmoins à relever en ce qui concerne leurs perruques respectives. En effet, les mèches de la figurine funéraire Co. 2432 sont relevées par des traits noirs, et le pan arrière de la perruque a été matérialisé en relief. Autre différence, la figurine Co. 5645, qui est plus petite, a été aplanie volontairement : elle est stable et tient debout sans appui.

Analyses :

Aucune.

A l’époque contemporaine, une tige métallique a été insérée à l’intérieur de la figurine pour faciliter sa présentation. Seule la cavité laissée par cette tige est aujourd’hui visible sous les pieds, avec des traces de rouille.

Cassée en quatre fragments, la figurine a été recollée en 1998. Elle présente une érosion sur toute la surface, la couleur bleue a perdu sa vivacité et son aspect brillant. Dans le dos, entre les deux omoplates, deux coulures accidentelles de glaçure sont conservées. Elles permettent de reconstituer l’aspect d’origine de la surface. Lacunes au niveau de la tête, du visage et des pieds. L’inscription est partiellement effacée.

La statuette, cassée en quatre fragments, a été recollée lors d’une restauration effectuée en décembre 1998 (rapport de C. Merlin).