Bronze.

L'oeuvre a été modelée grâce à la technique de la fonte à la cire perdue. Les yeux étaient incrustés d'une pierre ou de pâte de verre. La statuette est vide. 

La statuette est présentée sur un socle de base ronde en marbre blanc, contemporain ou antérieur à la date d’achat par Rodin. Une tige métallique est visible sous la statuette, insérée dans le comblement de plâtre qui remplit toute la partie creuse du bronze. Une résine brune, probablement en cire, recouvre le dessous des pieds antérieurs. Plusieurs plaques de cette matière sont aussi visibles à l’extérieur ainsi qu’à l’intérieur du tenon circulaire sous la partie postérieure de l’animal. Cette cire semble également s’insérer sous le plâtre de comblement. Son application est par conséquent antérieure au comblement moderne. Plusieurs hypothèses peuvent être données quant à son utilité. Soit la cire a servi à une restauration faite à une époque inconnue, soit elle permettait le scellement de l’œuvre sur un socle. 

Le métal est oxydé, particulièrement autour des pattes antérieures où l’on voit des restes de sédiment dans lequel la statuette a pu être enterrée. Elle est entière à l’exception du bout de la queue et des ressauts de métal qui permettaient son insertion dans un socle antique. Une partie de l’un de ses tenons est encore visible sous la queue au niveau de la croupe. 

Une matière cireuse marron a été ajoutée sous les pattes avant, tout autour du tenon circulaire sous la partie postérieur du félin et sous une partie de la queue. Cette « consolidation » s’est faite à une époque inconnue.