Basalte. 

Une épaisse tige métallique de section rectangulaire a été insérée sous l’œuvre par le Maison André pour la maintenir droite.

Il ne reste de la statue que la tête, elle-même fragmentaire. Deux grosses pertes de matière creusent une balafre de la tempe gauche au menton, emportant avec elle une partie de l’œil et du nez, et du côté droit, où la joue est manquante sous la pommette. Le pan arrière droit de la coiffe est largement détérioré. De nombreuses éraflures parsèment l’œuvre. Enfin, le haut et les flancs du pilier dorsal ont subi des dégradations effaçant quelque peu le début du texte hiéroglyphique, dont seule la partie haute est conservée.

On note des restes de terre d’enfouissement dans les surfaces concaves de l’œuvre, particulièrement les plis des oreilles, les cassures et les hiéroglyphes. Le rapport d’intervention effectuée en septembre 2008 fait mention de projections accidentelles de peinture blanche qui maculent ponctuellement la surface. 

Une première restauration a été effectuée sur l’œuvre en 1967 pour sa présentation au public lors de l’exposition Rodin Collectionneur.

Un nettoyage léger de l’œuvre a été effectué en septembre 2008 à l’aide d’eau déminéralisée. Un fragment d’étiquette sur le socle a été éliminé au scalpel et la trace d’oxydation sur le socle a été recouverte de polybutyral de vinyle, le Butvar B79®, en solution dans l’éthanol.